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"L'éradication des disparitions forcées requiert une détermination collective et un sens des responsabilités partagé", a déclaré la délégation marocaine au 1er Congrès mondial sur les disparitions forcées.
"Nous exhortons tous les Etats à rejoindre les 77 nations qui ont ratifié la Convention et à envisager de reconnaître la compétence de ses mécanismes de suivi", a plaidé la délégation lors d’un panel organisé par le Maroc, l’Argentine, la France et Samoa, les quatre pays du "Core group" engagés pour la promotion de la ratification universelle de cette Convention, entrée en vigueur en 2010.
"De telles mesures ne renforceront pas seulement l’arsenal international de la justice, mais réaffirmeront également notre engagement envers les victimes et leurs familles, qui méritent la vérité, la justice et des réparations", a-t-elle ajouté.
Intervenant en clôture de ce Congrès de deux jours, la secrétaire générale de la Délégation interministérielle aux droits de l’Homme (DIDH), Fatima Barkan, qui conduit la délégation marocaine représentant les différentes institutions concernées, a indiqué que cet événement ne représente qu’un "premier pas vers l’éradication totale et définitive de la disparition forcée".
Selon Mme Barkan, la CED offre un cadre juridique et opérationnel important, qui ne saurait être pleinement mis à profit sans un dialogue franc et constructif et une mutualisation des efforts de tous les acteurs concernés.
"La ratification universelle ainsi que la mise en œuvre optimale de la Convention, auxquelles nous aspirons tous, seront le résultat cumulé de son appropriation par les différents Etats membres", a-t-elle souligné, notant que le séminaire régional que le Maroc compte organiser constituera un "jalon significatif" sur ce chemin, en ce sens qu'il permettra l’échange des bonnes pratiques et aidera à la prise de décisions éclairées, basées sur des expériences vécues dans un contexte commun.
Appartenant à deux régions les plus propices aux efforts de l’initiative pour la ratification universelle de la CED, le Maroc, qui a été l'un des premiers signataires de la Convention en 2007 et l'a ratifiée en 2013, estime qu’il est nécessaire d’engager ce dialogue régional, durant lequel il pourra partager son expérience - en tant que l’un des premiers Etats signataires, et à la lumière de son interaction solide et régulière avec le Comité contre les disparitions forcées, a-t-elle expliqué.
Organisé par le Comité et le groupe de travail sur les disparitions forcées et le Haut-commissariat aux droits de l’Homme de l’ONU, en collaboration avec la CEDI dont fait partie le Maroc, le 1er Congrès international sur les disparitions forcées réunit des participants de plus de 120 pays, représentant des États, des institutions nationales des droits de l’Homme, des membres de la société civile ainsi que des victimes et leurs familles.
Il vise à renforcer les efforts mondiaux de lutte contre les disparitions forcées en réunissant les principaux acteurs et favorisant une action collective.
Outre la délégation officielle, le Maroc a été également représenté à ce Congrès par une délégation du Conseil national des droits de l'Homme (CNDH), conduite par sa présidente Mme Amina Bouayach.