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Quatre roquettes tirées par des combattants palestiniens de la bande de Gaza ont explosé hier matin dans le sud d’Israël, sans faire ni victime ni dégât, selon l’armée israélienne.
Ces tirs ont été revendiqués par les Brigades des martyrs d’Al-Aqsa liés au Fatah, le mouvement du président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas, rival du Hamas.
“Nous avons dit qu’en cas de tirs de roquettes vers le sud du pays, il y aurait une réplique israélienne sévère et disproportionnée”, a déclaré aux journalistes M. Olmert au début du conseil des ministres hebdomadaire.
“J’ai donné l’instruction à l’armée, via le ministre de la Défense, de préparer une réplique israélienne adaptée aux circonstances, et cette riposte interviendra au moment, à l’endroit et de la manière que nous aurons choisis”, a-t-il ajouté.
“Nous n’accepterons pas de revenir aux anciennes règles du jeu et nous agirons de façon à en finir avec les tirs incessants qui empêchent le retour à une vie normale pour les habitants du sud du pays”, a encore dit M. Olmert.
Le ministre de la Défense, Ehud Barak, a pour part affirmé qu’Israël allait “mener autant d’actions que nécessaire”. “Le Hamas a reçu un sérieux coup et si nécessaire il en recevra d’autres”, a-t-il également déclaré avant le conseil des ministres.
Au moins sept roquettes ont été tirées vers Israël depuis l’entrée en vigueur le 18 janvier du cessez-le-feu ayant mis fin à l’offensive israélienne, qui a fait plus de 1.330 morts palestiniens et provoqué d’énormes dégâts matériels dans la bande de Gaza en 22 jours.
Les dirigeants israéliens avaient justifié le lancement de cette opération nommée “Plomb durci” en expliquant qu’elle visait à mettre fin aux tirs de roquettes depuis le territoire palestinien contrôlé par le Hamas depuis juin 2007.
Le ministre israélien des Infrastructures Binyamin Ben Eliezer, qui est aussi membre du cabinet de sécurité, avait déjà réagi hier matin aux nouveaux tirs de roquettes en affirmant à la radio militaire qu’Israël devait “réagir de façon dure et immédiate”, sans tenir compte des élections législatives du 10 février.
A Damas, le Hamas a annoncé l’envoi hier d’une délégation au Caire pour discuter avec les médiateurs égyptiens de la consolidation de la trêve entre le mouvement islamiste et Israël.
Le Hamas exige la levée du blocus israélien et la réouverture des points de passage de la bande de Gaza, avant d’entamer un processus de réconciliation avec le Fatah de Mahmoud Abbas, attendu lui aussi hier au Caire.