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Au cours de cette rencontre, placée sous le thème « L’unité de la gauche entre les contraintes et les exigences », les représentants de l’USFP, PPS, PSU, PADS, CNI, PS ont fait un check-up de la situation du champ politique marquée par les dissensions et la désaffection des citoyens de la chose politique.
De toutes les interventions notamment de celle de Abdelhamid Jmahri, membre du Bureau politique de l’USFP, il en résulte qu’il est temps d’insuffler une nouvelle dynamique pour que le processus de réformes prenne forme.
Sur un ton optimiste, Abdelhamid Jmahri a souligné que l’unité de la gauche est possible, mais à la seule condition que toutes ses composantes y croient, tout en avertissant qu’il ne faut pas se tromper d’ennemis, comme par le passé, et alimenter des désaccords stériles. Et d’ajouter que l’action et le travail politique sont concrets au sein de l’USFP qui a toujours le courage de faire son mea culpa, ce qui l’a distingué d’ailleurs tout au long de son parcours.
« Il est temps, plus que jamais, d’opter pour des priorités, d’établir un agenda politique précis et définit, pour sortir de la crise. Les militants de la gauche sont appelés à accepter de manière définitive la vision de réforme, de cesser d’être mi- révolutionnaire et mi-réformiste et admettre que la gauche est plurielle et diversifiée, a-t-il poursuivi.
Les partis de la gauche marocaine qui ont toujours milité pour et aux côtés des couches populaires, sont conviés à essayer, comme ils le peuvent, d’entraîner le courant national-démocrate dans l’élan social et politique pour une réforme irréversible, à même de leur permettre de retrouver leur aura et de jouer pleinement leur rôle.Aux côtés de Abdelhamid Jamahri, il y avait Ahmed Zaki (PPS), Mohamed Moujahid (PSU), Abderrahmane Benaamr (PADS), Mohamed Balat (CNI) et Ahmed Iraqui (PS).
Ahmed Zaki, membre du Bureau politique de PPS, a souligné que « personne ne détient la vérité absolue », indiquant que tous les partis doivent savoir que la Gauche est à un tournant décisif de son histoire et que la crise mondiale offre une opportunité aux partis de la gauche de trouver une alternative. Une occasion à saisir sans tarder, autrement ce serait la mort lente des forces démocratiques et de progrès ».
Au cours de cette rencontre, le représentant du PPS a fait une proposition, pour la mise sur pied d’une Fédération des partis de la gauche , basée sur un plan d’action et un programme correspondant aux objectifs du nouveau contrat politique.