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Dénonçant l’attitude de l’Ambassade de France qui « réagit avec mépris et dédain à toutes les revendications de ses employés recrutés locaux », les syndicats français et marocains appellent à une nouvelle grève devant cette institution. «Aucune avancée sur les revendications salariales des agents, pas de mesure chiffrée ni d’engagement concret concernant l’amélioration des revenus des agents de droit local. Pire, nous avons le sentiment que la France se désengage totalement à l’étranger et plus particulièrement au Maroc », déplorent-ils dans un communiqué.
Rappelons que les grévistes exigent l’amélioration de leur pouvoir d’achat et critiquent l’attribution inégalitaire des revenus en fonction du statut ainsi que le manque de dialogue social sur les engagements tenus par l’ambassade en 2008 en leur faveur.
Les revendications portent aussi sur l’«augmentation générale des salaires avec une mesure immédiate de revalorisation de 5% et l’octroi d’un treizième mois pour tous les agents exerçant au sein de l’ambassade et de ses services de rattachement; l’arrêt immédiat des suppressions de postes et licenciements opérés au Maroc et l’équité dans le traitement entre les différentes catégories de personnel, dans le cadre d’une harmonisation et la mise en œuvre d’une vraie politique sociale répondant aux besoins des agents de recrutement local, notamment dans les domaines de la couverture sociale ».
Les syndicats appellent également à « la refonte de la grille de salaires du réseau diplomatique et consulaire de 2003, ainsi que la refonte de la grille de salaires des Instituts français au Maroc, appliquée depuis 1995 ».
Par ailleurs, ils exigent « la transparence la plus complète concernant l’exercice de fusion des Instituts français au Maroc avec le service de coopération et d’action culturelle envers les agents concernés par cette mesure de réforme et présentation de la cartographie des nouveaux métiers ainsi que la mise en place de formations adaptées pour les personnels ».