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A cause d’une mutation qu’il estime arbitraire : Le Club de la presse de Tiznit monte au créneauIDRISS OUCHAGOUR
Lundi 14 Décembre 2009
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De l’orage dans les rapports entre les représentants locaux de la presse nationale et les autorités provinciales de Tiznit. L’organe associatif représentant les correspondants de la presse nationale dans la région se rebiffe contre les pratiques d’un agent d’autorité. Et il le fait savoir par le biais d’un communiqué publié hier. Il s’agit du Caïd de la commune de Sidi Ahssayen, relevant du cercle de Lakhssas. Il lui est reproché d’avoir procédé tout dernièrement à une mutation « arbitraire » d’une fonctionnaire, qui n’est autre que la femme du correspondant du quotidien « Al Alam » à Tiznit. « Une affaire où il est question d’acharnement revanchard aux relents de rancune! », nous explique-t-on. Les écrits de ce correspondant s’attaquent et dénoncent par voie de presse le Caïd, qui a mis sa femme dans le collimateur. La femme fonctionnaire s’est vue sciemment privée de ses indemnités octroyées aux employés ayant participé aux opérations des dernières élections. Un article traitant de l’opération de distribution de dons de la Fondation Mohammed V et mettant à nu les « critères loin d’être catholiques adoptés par le Caïd quant au choix des bénéficiaires des aides allouées», a mis de l’huile sur le feu. L’agent d’autorité a, en effet, a mis en demeure la fonctionnaire détachée depuis 17ans au Caïdat, de regagner son poste d’origine à la commune de Sidi Ahssayen. Une décision qui est tombée comme un couperet sur la tête de cette employée et sur sa petite famille. Ayant été, du coup, poussée dans la géhenne des interminables et longues navettes entre son lieu de résidence et le poste de travail de sa nouvelle affectation. Sollicité par nos soins afin de recueillir des éclaircissements et sa version des faits, le Caïd en question s’est refusé à tout commentaire, arguant que sa hiérarchie le lui défend formellement. Le CPT, lui, a exprimé sa solidarité et condamné vigoureusement de telles pratiques qui, dit-il, visent à intimider un correspondant de presse et à l’empêcher de s’acquitter correctement de sa mission. Il les qualifie de positions rétrogrades, eu égard au contexte où elles se sont déroulées. Un contexte marqué, en effet, par l’instauration d’une grande liberté d’expression, par le nouveau concept d’autorité, etc. C’est l’occasion aussi pour le club de réitérer sa solidarité avec l’autre confrère Mohamed Boutâam, correspondant de Al Ahtad Al Maghribia qui, sur la base d’un rapport de l’ex-Caïd d’Aït Rekha, fait l‘objet d’un procès dont le dernier round se déroulera bientôt au tribunal d’appel d’Agadir
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