-
Avancement de 10.393 fonctionnaires de police au titre de l’exercice 2024
-
Facultés de médecine : Le nombre de places pédagogiques en hausse de 88% en 2024
-
Signature d'un mémorandum d’entente entre les Universités Moulay Slimane et Chang'an de Chine
-
2024, l’une des “pires années” pour les enfants dans les zones de conflit
-
Inauguration à Taza du centre social "Al Amal" au profit des personnes aux besoins spécifiques
Ce rappel fait suite à la résolution de l’Assemblée générale de l’ONU consacrant le lancement de la Décennie d’actions pour la nutrition (2016 à 2025).
« La résolution d'aujourd'hui reconnait le besoin d'éradiquer la faim et de prévenir toutes formes de malnutrition dans le monde entier. La Décennie d'actions pour la nutrition permettra à un large groupe de protagonistes de travailler ensemble pour résoudre cela ainsi que d'autres questions urgentes liées à la nutrition », a commenté l’organisation qualifiant cette décision d'étape importante dans la mise en œuvre des actions visant à réduire la faim et à améliorer la nutrition à travers le monde.
Pour bien comprendre la gravité de la situation, l’organisation rappelle que « 159 millions d'enfants âgés de moins de 5 ans souffrent de retard de croissance, cela veut dire qu'ils sont trop petits pour leur âge. Environ 50 millions d'enfants dans la même tranche d'âge souffrent d'émaciation, cela veut dire qu'ils présentent un poids peu élevé pour leur taille ».
Rappelons aussi que 1,9 milliard de personnes sont en surpoids dont 600 millions sont obèses et que la prévalence de personnes en surpoids ou obèses est en hausse dans presque tous les pays.
Si cette résolution appelle à davantage d’actions internationales en matière de nutrition, elle demande concrètement à la FAO et à l'OMS de diriger la mise en œuvre de la Décennie d'actions pour la nutrition en collaboration avec le Programme alimentaire mondial (PAM), le Fonds international de développement agricole (FIDA), le Fonds des Nations unies pour l'enfance (UNICEF) et en impliquant des mécanismes de coordination tels que le Comité permanent de la nutrition du système des Nations unies (UNSCN), ou encore des plateformes à intervenants multiples telles que le Comité de la sécurité alimentaire mondiale (CSA), explique-t-on sur le site Internet de l’agence.
Précisons que cette résolution, qui s'appuie aussi sur la Déclaration de Rome sur la nutrition et le Cadre d'action adoptés lors de la Deuxième Conférence internationale sur la nutrition (CIN2), « invite également les gouvernements nationaux et les autres intervenants, dont les organisations internationales et régionales, la société civile, le secteur privé et le monde universitaire, à participer activement à cette initiative», précise la même source.
Selon le directeur général de la FAO, José Graziano da Silva, «cette résolution place la nutrition au cœur du développement durable et reconnaît que l'amélioration de la sécurité alimentaire et la nutrition est indispensable à la réalisation du Programme de développement durable à l'horizon 2030».
Pour ce dernier, il est évident que «les enfants ne peuvent pas profiter pleinement des avantages de l'école s'ils ne disposent pas de nutriments dont ils ont besoin; et les économies émergentes ne pourront pas réaliser pleinement leur potentiel si les ouvriers sont constamment fatigués à cause d'une alimentation déséquilibrée».
Coparrainée par 30 pays membres, cette résolution permettra «d'unir nos efforts et nos initiatives en vue d'éradiquer la faim et de prévenir toutes formes de malnutrition, éléments clés du Programme de développement durable à l'horizon 2030», a assuré pour sa part Antonio de Aguiar Patriota, ambassadeur et représentant permanent du Brésil auprès des Nations unies.