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Ce qui ne fait pas le bonheur des citoyens surtout que le ministère de l'Agriculture et de la Pêche maritime les laisse à la merci des spéculateurs. Le département d’Aziz Akhenouch, encore une fois, ne déroge pas à la règle, car il n’intervient pas pour fixer les prix, mais se contente d’annoncer aux citoyens que l’offre est supérieure à la demande. Dans un communiqué rendu public la semaine dernière, le ministère entend assurer que «les disponibilités couvrent largement la demande du marché… L'état sanitaire et d’engraissement des animaux est satisfaisant». Et d’ajouter : «Les disponibilités en ovins et caprins destinés à l'abattage de l'Aïd sont estimées à 7,6 millions de têtes dont 4,73 millions d'ovins mâles et 2,87 millions d'agnelles et de caprins». Il assure également que «la demande est estimée à 5,2 millions de têtes, dont 4,75 millions d'ovins (4,2 millions de mâles et 550.000 femelles) et 428.000 caprins». Et les prix? «Quant aux prix des animaux destinés au sacrifice de l'Aïd Al Adha, ils sont soumis à la loi de l'offre et de la demande et varient selon la qualité, la race, l'âge des animaux, du lieu et de la date de l'achat», résume le document. En un mot : bonjour la spéculation !
Certains observateurs de la place trouvent qu’il est aberrant de céder un marché pareil au pouvoir des spéculateurs, surtout que l’enjeu économique est grand : «Les transactions commerciales des animaux d'abattage à l'occasion de l'Aïd Al Adha permettront de réaliser un chiffre d'affaires dépassant les 7,7 milliards de dirhams, dont la grande partie sera transférée au milieu rural», affirme le communiqué. Une transaction juteuse qui mériterait bien une bonne gestion à l’échelle nationale.
Protéger les bourses des citoyens contre les manœuvres des spéculateurs est le devoir du ministère. Il est donc temps de trouver d’autres formules adéquates afin d’atténuer la mainmise des spéculateurs sur le marché national.