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Pour un budget de plus de 46 milliards de dirhams, ce projet permettra, selon le gouverneur, de booster le secteur touristique dans toute la région. Ceci dit, l’enjeu est de taille. C’est pourquoi les missions confiées à l’Agence telles qu’elles résultent de la loi 25-10 sont d’une grande importance.
D’après les responsables, il s’agit d’un lourd fardeau qui nécessite le déploiement de moyens financiers, techniques et humains pour le mener à terme dans les meilleures conditions et de répondre ainsi aux attentes des pouvoirs publics et des populations locales.
Ainsi, la mission de l’Agence s’articule-t-elle autour de trois axes, à savoir «la mise en place du programme de développement du site dans le respect des principes du développement durable sur l’ensemble des phases du projet : étude, conception, réalisation et gestion»; «la promotion et recherche des financements nécessaires à la réalisation du programme d’urbanisation et de développement du site de la lagune de Marchica» ; «pilotage, contrôle et suivi de la mise en œuvre du programme de développement du site de la lagune de Marchica». Et ce, dans le cadre du respect de la richesse naturelle du site. Surtout que «l’environnement est l’une de nos priorités dans ce chantier. Nous voulons développer le site pour en faire une destination touristique incontournable mais nous n’allons pas oublier l’importance de la richesse de la faune et la flore du site», précise Said Zarou, DG de l’agence. «L’environnement est à la base de ce projet », poursuit-il. Et d’ajouter : «Les portes de l’agence sont ouvertes à tous pour traiter toutes les suggestions et les contraintes qui peuvent intervenir pour nous aider à réussir notre challenge et surtout éviter les rumeurs que véhiculent les ennemis du développement de notre région. Nous sommes venus certes développer la région en exploitant cette richesse naturelle. Nous ne sommes pas venus pour mettre la main sur les terrains comme prétendent certains ». D’où l’appel de Zarou qui invite l’ensemble des composantes socioéconomiques, politiques et même les citoyens à y contribuer. La stratégie de l’agence est claire dans ce sens. Le périmètre d’intervention de l’Agence pour l’aménagement du site de la lagune de Marchica s’étend sur un territoire de près de 19.170 ha (y compris le plan d’eau de 11.500 ha). C’est un projet d’envergure pour lequel l’Agence a défini une stratégie ambitieuse : «Faire du projet d’aménagement de la lagune un modèle de développement durable et ce, tout au long du processus de réalisation du projet », affirme Zarou. Rappelons que le projet a des objectifs préétablis par le Souverain qui avait lancé ce grand projet dans le but de sauvegarder cette lagune menacée par la pollution. Sur le plan économique, «le projet ambitionne de favoriser la compétitivité et l’attractivité économique de la région, notamment d’un point de vue touristique. Ainsi, Marchica ambitionne de devenir une destination touristique reconnue à l’échelle nationale, régionale et internationale. Ce projet permettra également de fournir un appui aux secteurs productifs de la région (artisanat, pêche, etc.) et de favoriser ainsi la création d’emplois. Par ailleurs, l’accessibilité du site sera améliorée à travers le développement d’un maillage complet de transport et d’accès aux réseaux», confirme le directeur général de l’Agence.
Celui-ci insiste également sur le volet environnemental du projet : «La lagune est un espace écologique dont la sauvegarde est impérative. L’aménagement devra se faire dans le respect des écosystèmes de la lagune.» et pour conclure son intervention focalisée surtout sur les objectifs du projet, le responsable a mis en relief les objectifs sociaux du projet qui prendra fin en 2015.
«Le développement du site devra se faire selon un modèle privilégiant la création d’emploi pérenne. Il s’agira également de créer un pôle d’animation répondant aux besoins des populations de Nador en matière de résidence et loisirs », conclut-il.