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Il s’agit de réaménager et d’équiper en matériels informatiques les différents bureaux de ce service dans la capitale économique. Un recensement et un inventaire de documents (acte de naissance et décès, mariage, divorce..) de chaque bureau d’état civil vont se dérouler bientôt, avant leur saisie par une société privée spécialisée. Une formation des officiers de l’état civil est en cours.
L’objectif de cette opération est de permettre aux citoyens de s’inscrire, de récupérer plus facilement leurs documents et de ne plus avoir à subir les affres des longues attentes, des fautes d’orthographe, etc.
Ce projet s’inscrit dans un vaste chantier piloté par le département de Chakib Benmoussa qui tend d’ici 2011, à informatiser plus de 2172 bureaux d’état civil dans tout le pays et à traiter des dizaines de millions de documents. Un schéma pilote expérimenté à Casablanca a montré que 70 documents peuvent être traités par jour et par bureau.
Il convient de rappeler que l’histoire de l'état civil au Maroc a connu une importante évolution depuis son établissement. Le premier régime d'état civil au Maroc date de 1915. Il était accessible uniquement aux étrangers résidant au Royaume pour les besoins d'enregistrement des naissances et décès, ainsi que pour la célébration des mariages. En 1931, seuls les Marocains bénéficiant d'une aide familiale ont pu accéder à ce service et ce n'est qu'en 1950 que le premier régime de l'état civil propre aux nationaux a pu être instauré. Depuis, de profonds changements ont été opérés pour l'extension de ce régime aux zones Sud et Nord du pays. Une révision globale des textes relatifs à l'état-civil n'a été réalisée qu'en 2003, avec la promulgation de la loi 37-99, qui a institué une nouvelle procédure pour le choix des prénoms. Cette évolution des textes a été accompagnée par une évolution du nombre des bureaux d'état civil, qui est passé de 112 en 1915 à 2.172 en 2008.