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Pour la Maison blanche, ces deux études démontrent la nécessité d'agir pour réduire les émissions mondiales de gaz à effet de serre, responsables du réchauffement climatique.
Autre signe d'une accélération de l'élévation des températures, les dix années les plus chaudes depuis le XIXe siècle ont été enregistrées après 1997.
L'année 2014 a donc été la plus chaude, suivie de 2010, 2005 et 1998. Et ces températures record ont été enregistrées partout dans le monde.
La NOOA note que la température moyenne prélevée en 2014 au-dessus des terres émergées et des océans a été supérieure de 0,69°C à la moyenne observée au XXe siècle.
Les chercheurs soulignent en outre que ce record a été établi au cours d'une année épargnée par le phénomène climatique El Niño qui a tendance à réchauffer l'atmosphère.
"Si une année particulière peut être affectée par des structures climatiques chaotiques, les tendances à long terme sont attribuables aux facteurs du changement climatique qui sont désormais dominés par les émissions humaines de gaz à effet de serre", a déclaré Gavin Schmidt, directeur de l'Institut Goddard des études spatiales qui dépend de la Nasa.
En décembre, les représentants de quelque 200 gouvernements se réuniront sous l'égide de l'Onu en France pour une conférence internationale sur le climat présentée comme la dernière chance de parvenir à un accord global sur la lutte contre le réchauffement.
"Nous ne pouvons plus attendre pour agir", a dit un responsable de la Maison blanche.