100.000 tonnes de betterave à sucre risquent de pourrir à Sidi Bennour : Grave pénurie de fuel industriel à la Cosumar


Abdelkrim Mouhoub
Lundi 3 Août 2009

100.000 tonnes de betterave à sucre risquent de pourrir à Sidi Bennour : Grave pénurie de fuel industriel à la Cosumar
Cent mille tonnes de betterave à sucre risquent de pourrir dans les champs des Doukkala en raison de la pénurie du fuel industriel dans la Cosumar à Sidi Bennour. C’est l’équivalent de trois milliards de centimes. Une grande perte pour l’économie nationale dont les betteraviers des Zemmamra, Gharbia et Sidi Bennour paieront le prix.  Les betteraviers des Doukkala attendent, la main sur le cœur, ce que pourraient accoucher les derniers jours de la campagne sucrière après l’intervention musclée du ministère de l’Intérieur auprès des responsables concernés. Ils ne cachent point leur crainte face à la pénurie du fuel industriel dans la sucrerie de la Cosumar à Sidi Bennour. Durant toute l’année, les producteurs de cette matière sucrière triment pour lutter contre les aléas climatiques, sans perdre l’espoir que le rendement sera meilleur d’autant plus que le ciel a été clément cette année.
La Cosumar n’échappera pas à la malédiction de ce manque de fuel. Les dégâts au niveau du matériel faute de trouver de quoi entretenir les machines après usage (liquidation) risquent d’être importants.
Comment se fait-il que les responsables de l’énergie manquent de stock de fuel ? Pourquoi ce silence, alors que la crise touche toutes les unités sucrières à travers le Royaume ? Ne doit-on pas faire le nécessaire  pour que le démarrage de la campagne prochaine se déroule dans de bonnes conditions ? N’est-on pas conscient que les fellahs, notamment les betteraviers, sont les plus sensibles à ce genre de problèmes surtout qu’ils ont fait soigneusement, leur travail, et qu’ils sont, de surcroît, plus allergiques au silence du ministère de l’Agriculture et à celui de l’Energie ? N’y aurait-il pas quelque chose d’inavouable qui se trame à l’ONA ou de ces départements ministériels ? A qui incombe donc le redressement de cette situation? Qui réparera les dommages causés à ces fellahs ? Serait-on en mesure de sauver la saison aussi bien pour la Cosumar que pour l’économie nationale?  La série d’interrogations continue en attendant que les autorités concernées mettent le pied dans la région pour constater l’ampleur des risques que pourront encourir le betteravier et l’usine de transformation, en particulier et les consommateurs, en général.


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