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​L’économie nationale a ralenti de 2,5% en 2019

Mardi 9 Juin 2020

​L’économie nationale a ralenti de 2,5% en 2019
En 2019, l’économie nationale a montré des signes de ralentisement avec une croissance de 2,5% au lieu de 3,1% en 2018, dans un contexte marqué par une inflation maîtrisée et un allégement du besoin de financement de l’économie nationale.
Tirée par la consommation finale et la demande extérieure, la croissance économique a globalement été soutenue par les activités non agricoles, a récemment annoncé le Haut-commissariat au plan (HCP). 
Après analyse des statistiques publiées par l’institution publique, il apparaît que le taux de croissance de l’économie marocaine s’est établi à ce niveau “sous les effets conjugués de la baisse de 5,8% en volume de la valeur ajoutée du secteur agricole (non compris la pêche) après une hausse de 3,7% en 2018, et de l’augmentation de 3,8% au lieu de 2,9% une année plus tôt de la valeur ajoutée des autres secteurs d'activité non agricoles”.
Selon l’arrêté des comptes nationaux de l’année 2019, “avec un accroissement de 2% des impôts nets des subventions sur les produits au lieu de 4,6% l'année précédente, le taux de croissance du produit intérieur brut (PIB), hors agriculture, est passé de 3,1% en 2018 à  3,5% en 2019”.
Dans ce contexte, les analystes du Haut-commissariat notent que “le PIB aux prix courants s’est accru de 3,9% en 2019 au lieu de 4,3% une année auparavant, dégageant ainsi une augmentation du niveau général des prix  de 1,3% au lieu de 1,1%”.
Commentant son évolution, en volume, le Haut-commissariat a constaté que la demande intérieure s’est accrue de 1,8% sur la même année au lieu de 4% en 2018. Elle aura ainsi contribué pour 2 points à la croissance économique nationale au lieu de 4,4 points l’année précédente, relève-t-on.
Le HCP en déduit que “les dépenses de consommation finale des ménages ont connu une hausse de 1,8% au lieu de 3,4% en 2018 avec une contribution  à la croissance contractée à 1 point au lieu de 2 points.
Avec une contribution à la croissance de 0,9 point au lieu de 0,5 point, la consommation finale des administrations publiques a, de son côté, enregistré un taux de croissance de 4,7% en 2019 au lieu de 2,7% une année auparavant. Tandis que l’investissement brut (formation brute de capital fixe et variation des stocks) a, pour sa part, accusé un  net ralentissement de sa croissance passant de 5,8% en 2018 à 0,1% en 2019.
Sur cette même période, le Haut-commissariat a relevé une contribution positive des échanges extérieurs de biens et services à la croissance, se situant à 0,5 point au lieu d’une contribution négative de (-1,2) point en 2018. 
Le HCP  a ainsi noté un accroissement des exportations de biens et services de 5,5% au lieu de 6% une année auparavant, avec une contribution à la croissance de 2,1 points au lieu de 2,2 points.
Avec une contribution négative de (-1,6) points au lieu de (-3,5) points l’année passée, les importations de biens et services ont au même moment accusé 
un ralentissement  à 3,3% au lieu de 7,4%.
S’agissant du revenu national brut disponible, les chiffres du Haut-commissariat font étant d’une timide progression de  3,6% en 2019 au lieu de 3,1% en 2018 pour se situer à 1203 milliards  de DH. Ce, “avec une augmentation, aux prix courants, de 3,9% du PIB au lieu de 4,3% l’année passée et une baisse de 1,5% du taux d’accroissement  des revenus nets reçus du reste du monde au lieu d’une baisse de 16,9%”, a précisé l’institution.
En fin de compte, l’épargne nationale s’est stabilisée à 27,8% du PIB, “avec un accroissement de 3,5% de la consommation finale nationale en valeur au lieu de 4,4% enregistré une année auparavant”, apprend-on.
Quant à l’investissement brut (FBCF et variation des stocks), l’analyse des données a montré qu’il a représenté 32,2% du PIB  au lieu de 33,4% une année auparavant. 
Selon le Haut-commissariat, il a été “financé à hauteur de 86,4% par l’épargne nationale brute contre 83,1% en 2018”, a-t-il indiqué, notant ainsi un allégement du besoin de financement de l’économie nationale qui est passé de 5,6% du PIB en 2018 à 4,4% en 2019.
 

Alain Bouithy

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