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Selon le président de la Fédération des boulangers-pâtissiers du Maroc (FBPM), El Houcine Azaz, cette hausse est inévitable et la FBPM n’y renoncera pas. «Quelle que soit la réponse du gouvernement et même s’il nous menace, on ne reculera pas et on ne renoncera pas à cette hausse», a-t-il martelé dans une déclaration à Libé.
Il a fustigé le gouvernement Benkirane qui n’a pas tenu ses engagements à l’égard de la FBPM.
L’Exécutif a promis de mettre en application les clauses du contrat-programme signé en octobre 2011 entre le gouvernement présidé par Abbas El Fassi et la FBPM. Lequel contrat-programme visant la stabilisation du prix du pain d’une part, et le développement de ce secteur pour en assurer la continuité d’autre part. En outre, ce contrat-programme envisageait d'autres mesures qui touchaient la formation, la création d'une véritable profession de boulanger et la réduction des coûts de l'énergie. Cette promesse n’a jamais été tenue.
«Le dialogue avec ce gouvernement est un dialogue de sourds. Il ne nous a vendu que des illusions», a-t-il tancé.
Concernant la réaction du gouvernement qui a affirmé que la hausse des prix du pain est «une ligne rouge qu’il ne faut pas franchir», El Houcine Azaz s’est inscrit en faux contre cette déclaration en s’interrogeant : «Pourquoi le gouvernement n’a-t-il pas renoncé à franchir le Rubicon que furent la hausse des prix de l’électricité, du transport, des carburants et autres? Pourquoi, le gouvernement veut-il que les boulangers et les pâtissiers paient la facture des hausses des prix de tous les produits qui entrent dans l’industrie du pain?».
A noter que la FBPM considère que le prix du pain au Maroc est lié à la réalisation de plusieurs engagements de l’Etat envers ce secteur. Notamment celui de subventionner l’électricité, la sécurité sociale pour les personnes qui travaillent dans ce secteur, et la création d’une école spécialisée dans la formation des cadres dans le domaine de la boulangerie et de la pâtisserie. Selon M. Azaz, presque tous les produits qui entrent dans l’industrie de la boulangerie et de la pâtisserie sont libéralisés, et seul le secteur non structuré profite de la subvention de l’Etat, ce qui alourdit davantage les coûts de production pour les propriétaires des boulangeries et pâtisseries.