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Qui faut-il croire ? Le projet afférent aux allocations destinées aux veuves démunies sera-t-il renvoyé aux calendes grecques à l’instar de ce qu’il est advenu de l’aide financière directe destinée aux populations les plus modestes pour compenser les hausses des prix des produits subventionnés ou va-t-il entrer en vigueur dans un avenir prévisible ?
Pour plusieurs observateurs, cette mise en œuvre suscite beaucoup d’inquiétudes tant au sein de l’opinion publique que parmi nombre de formations politiques. Ces dernières redoutent, en effet, que l’Exécutif ne recherche à travers l’application d’une pareille mesure que des objectifs à caractère électoraliste. Ceci d’autant plus qu’on n’est plus qu’à quelques mois de l’organisation des prochaines élections communales. En effet, l’enjeu est de taille vu le nombre de bénéficiaires de ces allocations estimé à 300.000 femmes éligibles et qui auront droit à 350 DH par mois pour chaque enfant dont l’âge ne dépasse pas 21 ans et qui poursuivent leurs études. Une base électorale alléchante et qui suscite les convoitises. « On n’est pas contre cette mesure mais on est contre son utilisation à des fins politiques. On veut que tous les partis puissent accéder, de façon équitable, aux instruments permettant d’être entendus de l’ensemble des électeurs », nous a confié une source partisane sous le sceau de l’anonymat.
Un nouveau débat qui risque d’envenimer davantage les relations entre les partis de l’opposition et le gouvernement concernant la capacité de ce dernier à garantir la transparence et la neutralité des nouvelles élections, l’opposition ayant déjà dit non à la participation du ministre de la Justice et des Libertés à la Commission centrale des élections (CCE) chargée de surveiller et de contrôler les prochaines échéances.
La CCE ne semble pas inspirer confiance à ces partis qui considèrent l’entrée en lice de Ramid comme une tentative de politisation de cette commission et une preuve de la volonté du gouvernement de pervertir le processus électoral.