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En effet, dans un communiqué précédent, l’institution avait fait état de ce passage de la comptabilité nationale qui a un impact sur les principaux indicateurs de l'économie nationale. «Le passage à la nouvelle base 2007 a entraîné la réévaluation à la hausse des niveaux de la croissance économique en volume sur toute la période 2008-2012, à l'exception de l'année 2009 pour laquelle le taux de croissance a été revu légèrement à la baisse», a-t-on indiqué relevant dans la foulée que la croissance annuelle moyenne du PIB en volume est réévaluée de 0,2 point de pourcentage durant la période 2007-2012, passant de 4,3 % en base 1998 à 4,5 % en base 2007.
Toujours est-il, la même source tient à préciser que si le taux de la croissance de l’économie nationale s’est établi à 2,4% en 2014 (au lieu de 4,7% en 2013), c’est en raison de la baisse de 2,5% en volume de la valeur ajoutée du secteur agricole (non compris la pêche) contre une hausse de 17,9% en 2013 ainsi que de l’augmentation de 2% de la valeur ajoutée des autres secteurs d’activités non agricoles au lieu de 1,9%un an auparavant.
Et ce, souligne-t-on, dans un contexte d’accroissement de 13,4% en volume des impôts nets des subventions affectant les produits contre 14,7% l’année précédente.
Et d’ajouter, dans ce cadre, que le taux de croissance du produit intérieur brut hors agriculture en volume est passé de 3% en 2013 à 3,1% en 2014. Le PIB en valeur s’est, ainsi, accru de 2,6% en 2014 contre 6,3% une année plus tôt, soit une augmentation du niveau général des prix de 0,2% au lieu de 1,6%. Aussi, l’on souligne de même source une contribution plus faible de la demande intérieure à la croissance. Ainsi, la demande intérieure a marqué une croissance faible de 1% en 2014 contre 4,2% en 2013, est-il déclaré avant de préciser que sa contribution à la croissance du PIB a baissé de 4,8 points en 2013 à 1,2 point en 2014.
Et de poursuivre qu’en volume, les dépenses de consommation finale des ménages ont augmenté de 3,2% après 3,7% en 2013, avec une contribution de 1,9 point à la croissance du PIB au lieu de 2,8 points en 2013. Le HCP met également en exergue une consommation finale publique qui a connu un rythme de croissance en ralentissement, passant de 4,2% en 2013 à 1,8% en 2014, avec une contribution à la croissance de 0,3 point contre 0,8 point en 2013.
Par ailleurs, la même source communique sur la formation brute du capital fixe, deuxième composante de la demande intérieure, qui a connu une baisse de 0,4% au lieu de 1,5% en 2013, et sa contribution à la croissance est passée de – 0,5 point en 2013 à - 0,1 point en 2014.
Autre fait marquant relevé par les services d’Ahmed Lahlimi concerne la contribution de la demande extérieure qui serait pour la première fois positive depuis 2010. En effet, l’on explique cette situation par les exportations de biens et services qui ont enregistré une augmentation de 6,3% en volume en 2014 au lieu de 0,9% en 2013. Toujours selon le HCP, les importations ont affiché, pour leur part, une hausse de 1,8% au lieu 0,9% notant que la contribution des échanges extérieurs nets est ainsi passée de -0,1 point en 2013 à 1,2 point en 2014.
Poursuite de l’allègement du besoin de financement
Le revenu national brut disponible a connu une augmentation de 2,4% contre 7,3% en 2013 pour se situer à 985 milliards de dirhams (MMDH) en 2014, et ce avec une augmentation du PIB en valeur de 2,6% en 2014 ainsi qu’une diminution des revenus extérieurs nets de 0,5%.
Aussi, sous l’effet de l’amélioration de la consommation finale nationale de 3,2%, l’épargne nationale brute s’est établie, pour sa part, à 26,4% du PIB, après avoir été de 27% un an plus tôt.
De son côté, l’investissement brut (dont la formation brute de capital fixe (FBCF) et la variation de stocks) a constitué 32,2% du PIB en 2014 au lieu de 34,7% en 2013, financé à hauteur de 82% par l’épargne nationale brute contre 78% en 2013. Le besoin de financement de l’économie nationale s’est ainsi allégé, passant de 7,7% du PIB en 2013 à 5,8% en 2014.