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L'Américain, identifié dans les médias comme Zale Thompson, avait estimé dans une vidéo publiée le mois dernier sur un site pro-Etat islamique (EI) que "le jihad est une réponse justifiable à l'oppression des sionistes et des croisés", a annoncé vendredi le centre américain de surveillance des sites islamistes SITE.
Quatre policiers du quartier de Queens étaient en train de poser jeudi pour une photo, à la demande d'un photographe, lorsque l'homme est arrivé et, sans un mot, les a attaqués, selon un communiqué de la mairie. L'un des policiers a été frappé au bras et un autre à la tête avant que les policiers ne ripostent en tirant sur l'homme, le tuant, a précisé le chef de la police Bill Bratton.
Un passant a été atteint dans le dos par une balle et hospitalisé, et le photographe a coopéré avec la police et n'est pas considéré comme suspect, a-t-il encore indiqué.
Il a ajouté que l'enquête était en cours sur les motivations de l'homme, âgé d'environ 32 ans et à la peau foncée, et qu'il était trop tôt pour dire si cette attaque était liée au terrorisme. Toutefois, selon SITE, plusieurs déclarations publiées par Thompson sur YouTube et Facebook montraient "une inclination ultra-raciale dans les contextes à la fois religieux et historiques, et laissaient penser qu'il penchait vers les extrémistes".
Cette attaque apparemment isolée d'un partisan du jihad fait écho à celle qui s'est produite à Ottawa mercredi, lorsqu'un Canadien de 32 ans a tué un soldat montant la garde devant un monument aux morts avant de pénétrer dans le Parlement, où il a finalement été abattu par le chef de la sécurité après des échanges de tirs.
Images de caméra de surveillance à l'appui, le chef de la police a retracé le fil des événements de mercredi: de l'arrivée du tireur au monument aux morts, où il a tué le soldat en lui tirant dans le dos, à sa neutralisation dans le Parlement, cinq minutes se seront écoulées en tout et pour tout.
Cet homme, Michael Zehaf-Bibeau, était connu de la Gendarmerie royale du Canada (GRC, police fédérale), qui menait une "enquête" sur lui car elle avait trouvé son adresse mail dans le disque dur d'une personne poursuivie "pour un délit lié au terrorisme", avait précisé jeudi le chef de la GRC Bob Paulson.
Dans la capitale fédérale canadienne depuis le 2 octobre, Zehaf-Bibeau était "en ville pour régler une question de passeport mais il espérait également partir pour la Syrie", avait expliqué M. Paulson, précisant que ce dernier détail avait été fourni mercredi par la mère du tueur.
Lundi, Martin Couture-Rouleau, 25 ans, avait lancé sa voiture sur un militaire, le tuant, sur un parking de Saint-Jean-sur-Richelieu (Québec) avant d'être abattu par la police. Egalement passé à l'islamisme radical, ce dernier s'était fait retirer son passeport en juillet, alors qu'il comptait se rendre en Turquie.
Les deux jeunes assaillants sont "nés et (ont été) élevés dans ce pays pacifique", a souligné jeudi le Premier ministre Stephen Harper devant les députés à la Chambre, avant de promettre de "redoubler" la lutte contre le terrorisme.