
-
Interpellation à Marrakech d'un individu soupçonné d'évasion au cours d'une garde à vue, de trafic de psychotropes et de vol
-
Karima Rhanem, une voix puissante pour la jeunesse et les femmes africaines
-
Installation de nouveaux magistrats au tribunal de première instance de Tata
-
"2045": Le jeu de société qui simule une invasion chinoise de Taïwan
L’écolier marocain, qui étudie au complexe scolaire Al Qalam d’Agadir, s’est adjugé la troisième place dans la catégorie «Français langue seconde », derrière Kate Savard (École Saint-Mary's, Longueuil) et Jonathan Nakata (Bayside Middle School, Brentwood Bay).
Concernant la catégorie « francophone », les trois places du podium sont revenues respectivement à Émile Boulanger (Ecole de l'Aquarelle, Mont-Saint-Hilaire), Sophie Arnaud (École Carrefour de l'Acadie, Dieppe, Nouveau-Brunswick) et Stéphanie Deloumeau (Ecole Lajoie – Montréal).
Organisée par la Fondation Paul Gérin-Lajoie sur le thème « L’éducation pour un monde meilleur », cette édition a réuni près d’une centaine candidats (93 finalistes, précisément) de 5e et 6e année provenant du Canada, des Etats-Unis, du Sénégal, du Maroc et, pour la première fois, de l’Algérie.
Il est à souligner que le Maroc était présent à ce grand rendez-vous des amoureux de la langue française et de ses espiègleries avec Mme Sanae Haddoun. Chargée de la Dictée P.G.L Maroc, cette dernière est aussi la présidente de l'Association marocaine pour l’éducation et la solidarité (AMES).
Notons que cet événement, animé par le diplômé François-Étienne Paré (M.A. art dramatique, 2000), porte-parole de la Fondation, et par son fils Arno Paré, a été marqué par la présence de nombreuses personnalités nationales et locales, dont la doyenne de la Faculté des sciences de l'éducation, Monique Brodeur, le recteur, Robert Proulx, et le ministre de l’Education, François Blais.
A propos de la compétition proprement dite, les promoteurs ont indiqué que celle-ci « visait à aider les enfants du primaire à améliorer leur français, tout en les sensibilisant à l’importance de la solidarité internationale et de l’éducation pour tous ».
Par ailleurs, précise-t-on, « l'épreuve comportait aussi des activités intégrant des notions d’éducation financière ayant pour but, entre autres, de sensibiliser les enfants à l’épargne et au budget ».
Mais le plus grand défi était que les candidats parviennent à « faire le moins de fautes possibles afin de remporter l’une des deux bourses d’études de 2000 dollars », précise-t-on. Il faut toutefois souligner que ce concours est bien plus qu'une activité pédagogique.
En effet, en marge de cette compétition, une «cueillette du partage» a été organisée, « ce qui a permis aux enfants de solliciter des dons d’encouragement auprès de leur famille pour chaque mot bien orthographié ».
Par ailleurs, « chaque école participante pouvait conserver jusqu’à la moitié des sommes recueillies pour ses propres projets scolaires, l’autre moitié étant remise à la Fondation Paul Gérin-Lajoie. Un montant de plus d'un million de dollars a été collecté, dont 582.520 dollars iront à la Fondation pour soutenir ses programmes d’éducation, d’alphabétisation et de formation professionnelle au Bénin, au Burkina Faso, en Haïti, au Mali et au Sénégal ». Selon les organisateurs, plus de 300.000 élèves de classes francophones et d'immersion française s’étaient manifestées cette année pour participer à ce grand concours.
Soulignons que la prochaine édition, qui sera parrainée par l’Unesco, aura pour thème: « Vivre ensemble dans la diversité», ont annoncé Line Beauchamp de l'Unesco et Paul Gérin-Lajoie de la Fondation.