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Des déchets jetés sur la voie publique, des crachats et crottes de chiens sur les trottoirs, des pieds posés sur les banquettes des transports publics, des bousculades dans la rue sans la moindre excuse, longue est la liste des incivilités commises et constatées. Mais il va sans dire que la palme revient à la circulation. C’est à croire que pour bon nombre de nos concitoyens, le Code de la route n’est respecté que par les plus frileux, les autres c'est-à-dire les «têtes brûlées» prennent tous les risques, ce qui fait d’eux «de vrais hommes». A eux tous les dépassements : des priorités bafouées, des limitations de vitesse non respectées, des feux de signalisation constamment brûlés. Ils sont livrés à eux-mêmes tant que n’apparaît pas un quelconque uniforme dans les parages……..et encore ! Pire, avec le manque crucial de parking, surtout dans les grandes agglomérations, les trottoirs sont envahis par les voitures. Une réelle anarchie qui refoule les piétons vers la chaussée à leurs risques et périls. Sans parler des patrons de cafés qui squattent à leur tour le domaine public, en l’occurrence les terrasses. Ils ne sont pas les seuls, des gérants de magasins se permettent parfois d’exposer leurs marchandises sur le trottoir.
Par ailleurs, la richesse n’est pas synonyme de civisme comme la pauvreté ne signifie pas incivilité. Que de fois n’a-t-on pas vu, sur l’autoroute, des conducteurs de voitures haut de gamme jeter un pot de yoghourt vide voire une peau de banane qui atterrit sur le capot de la voiture qui vient derrière ! Difficile de faire mieux en matière d’égoïsme. Vers qui pointer le doigt ? Comment et pourquoi en sommes-nous arrivés là? Certes, l’éducation est le premier socle du vivre-ensemble. Malheureusement, force est de constater que les défaillances ne se comptent pas à ce niveau. Comme se plaisent à rappeler les pédagogues, en principe, l’apprentissage du respect des règles de conduite au sein d’une société se fait dès le préscolaire, entre 3 et 6 ans. Au-delà de cette tranche d’âge, il devient difficile de rectifier le tir. Ce qui nous ramène à un secteur qui souffre plus que tout autre de moult maux. Et puis quel comportement pourrait adopter un enfant qui se fait insulter à longueur de journée par ses propres parents qui, du reste, croient bien faire. C’est donc juste le retour de la manivelle. La boucle est ainsi bouclée !