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SM le Roi félicite les Présidents de Corée, d’Irak et d’Allemagne à l'occasion des fêtes nationales de leurs pays
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Le Groupe socialiste-Opposition ittihadie à la Chambre des représentants interpelle le gouvernement au sujet du plan préconisé pour le renforcement de l’Etat social
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Pour le think tank britannique, MENAF: Le plan d’autonomie représente la proposition "la plus crédible et la plus largement approuvée"
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En application des Hautes Instructions Royales, des aides financières aux familles pour réhabiliter les habitations sinistrées
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Revoir la date de début de l’année fiscale, renforcer le contrôle des finances publiques par le Parlement…
Cette décision pour ‘’courageuse et historique’’ selon le président palestinien Mahmoud Abbas et considérée comme ‘’malheureuse’’ par Israël et ‘’prématurée’’ par les Etats-Unis, est en tout cas et quoi que l’on dise, une grande première puisque la Suède en devient le premier pays membre de l’Union européenne à estimer les conditions réunies pour «confirmer le droit des Palestiniens à l'autodétermination», selon la ministre des Affaires étrangères, Mme Margot Wallström.
De ce fait, la Suède devient le cent trente-cinquième pays à avoir reconnu officiellement l'Etat palestinien et le septième membre de l’U.E après ceux qui, naguère, formaient le bloc soviétique, en l’occurence la République tchèque, la Hongrie, la Pologne, la Bulgarie, la Roumanie en plus de Mate et Chypre et qui avaient reconnu la Palestine en tant qu’Etat avant leur adhésion à l’U.E. L’initiative suédoise, si elle ne peut vraiment pas avoir d’impact sur l’U.E pour une éventuelle reconnaissance de la Palestine -tous les Etats membres devant être d’accord-, il n’en fait pas néanmoins tache d’huile vu que quelques pays et non des moindres en ont esquissé au moins une politique d’approche.
C’est ainsi qu’en Grande-Bretagne, mi-octobre dernier, les parlementaires britanniques sous l’impulsion des Travaillistes avaient voté une motion reconnaissant la Palestine. Bien que non contraignant et à portée plutôt symbolique, le vote n’avait en réalité pour but que de pousser David Cameron et son gouvernement à tempérer leurs ardeurs quant à leurs penchants jugés trop accommodants envers Israël.
La France qui n’a toujours pas reconnu la Palestine en tant qu’Etat mais qui, histoire de ménager le choux et la chèvre, avait voté il y a deux ans (novembre 2012) pour l'acceptation de l'entrée de l'Etat palestinien comme Etat observateur à l'ONU, étudie les recours à la demande des Palestiniens de les reconnaître en tant que tel.
Malgré les réticences du président français, François Hollande plus proche des thèses d’Israël et des Etats-Unis que de la cause palestinienne, la diplomatie française semble être favorable à cette initiative, Laurent Fabius, le ministre des Affaires étrangères, estimant «qu’il faudra bien, à un moment, reconnaître l'Etat palestinien».
D’ailleurs au Sénat en début de semaine, lundi, sénateurs écologistes, députés Front de gauche, un peu à l’instar des Travaillistes au Royaume-Uni, tout en appelant à un vote au Parlement, exprimaient dans une résolution «le souhait que la France reconnaisse sans délai l'Etat palestinien souverain et démocratique sur la base des lignes de 1967, avec Jérusalem comme capitale des deux Etats, invitant la France à tout mettre en œuvre pour faire aboutir sur le terrain la solution négociée de deux Etats indépendants contigus».