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Abderrafie Zouiten a mis l’accent sur les richesses historiques et patrimoniales de Fès (de grands travaux de restauration sont en cours actuellement pour refonder la médina), outre sa situation géographique privilégiant le thermalisme et les produits du terroir (axe Séfrou, Boulemane et Missour).
Après avoir souligné que Royal Air Maroc est à la veille d’inaugurer une ligne Dakar/Fès destinée à faciliter le tourisme religieux à travers les adeptes de Sidi Ahmed Tijani, M. Zouiten est revenu sur la nouvelle desserte Paris-Fès au nombre de trois rotations par semaine lancée par la compagnie low-coast Transavia le mardi 5 mai courant.
Le patron de l’ONMT a souligné également qu’il travaillera avec toutes les composantes de la ville pour repositionner cette destination qui n’a rien à envier à des villes comme New York, Paris, Rome et Florence, destinations culturelles par excellence. Dans la foulée, il a ajouté que la Fondation «Esprit de Fès» mettra ses moyens au service de cette ville par l’organisation d’événements marquants, notamment celui se rapportant à la gastronomie fassie réputée autant que la gastronomie française classée patrimoine immatériel par l’Unesco. Une chance pour le Conseil régional du tourisme de Fès qui ne tient pas à rester à la traîne, concoctant déjà un programme d’activités porteuses comme ce colloque étalé sur deux jours qui a vu une pléiade de professeurs universitaires et d’étudiants de la filière licence professionnelle et master en tourisme pour débattre et dialoguer autour de thèmes liés au développement régional, aux enjeux économiques, socioculturels et environnementaux, une manifestation dont le but est d’améliorer la formation et les connaissances des cadres appelés demain à assurer la relève dans un secteur vital.
Selon Yassir Jawhar, président-délégué du CRT, la coopération avec le monde universitaire est un passage obligé pour le rayonnement de Fès et le développement de son tourisme.
«Des filières de formation dédiées au tourisme dans ses différentes facettes, car il faut le souligner, nous manquons de ressources humaines qualifiées. En outre, suivent les certifications nécessaires pour accompagner les mutations que connaît le secteur à travers le monde», a-t-il déclaré précisant, aussi, la mise en place de start-up et clusters, susceptibles de forger de nouveaux savoir-faire et d’améliorer les conditions de l’employabilité. Et de conclure que le CRT s’efforcera de mener ces actions pour s’inscrire dans une dynamique d’excellence.