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Cet accord, qui a été paraphé par Omar Amine et Kadidiatou Fadika- Coulibaly, respectivement, président de l'APSB et présidente de l'APSGI, traduit, indique-t-on du côté de ces deux associations professionnelles, une prise de conscience commune quant au rôle majeur qu'elles peuvent jouer dans le développement des places financières de leurs pays respectifs.
Et de faire savoir que ce partenariat se fixe pour objectif de développer des domaines de coopération entre les deux parties, à travers notamment, l'échange d'expériences et d'expertises, l'organisation de visites des professionnels ainsi que de séminaires de formation/workshops sur des thématiques parfaitement adaptées aux problématiques de développement des deux places boursières.
«En vertu de cette convention, les deux associations professionnelles se sont engagées à étudier conjointement la possibilité de parvenir à une convergence réglementaire vers les best practices internationales au niveau du trading et post-trading», note-t-on.
De même, les deux signataires ont convenu de mener une réflexion sur la problématique de la double cotation entre les places boursières d'Abidjan et de Casablanca.Présent à cette occasion, Karim Hajji, DG de la Bourse de Casablanca a relevé, dans une déclaration à la MAP, que suite à la réunion de travail tenue entre les opérateurs des marchés de capitaux du Maroc et leurs homologues de l'UEMOA, il a été procédé à la mise en place d'un groupe d'impulsion placé sous la coprésidence de la Bourse de Casablanca et de la Bourse régionale des valeurs mobilières (BRVM) de l'UEMOA. Dans ce cadre, M. Hajji a souligné que ce groupe va piloter un projet de rapprochement des deux marchés de capitaux, avec cinq groupes de travail qui vont œuvrer pour la formulation des recommandations à la suite d'un diagnostic des écarts entre les deux marchés.
Et de mettre en relief, dans la foulée, l'engagement pris par ces groupes de travail de fournir des recommandations dans un délai de trois mois à compter de maintenant pour permettre à terme, d'avoir un carnet d'ordre centralisé qui pourra réunir et les valeurs marocaines et les valeurs cotées à la BRVM et permettre donc aux opérateurs des deux régions d'intervenir indifféremment sur une place ou sur une autre à travers leurs confrères.
Il a signalé, dans ce sens, que l’objectif serait ainsi de faire converger les règles notamment, de fonctionnement des marchés et permettre à terme de mieux intégrer les marchés de capitaux de l'UEMOA et du Maroc considérant également que les opérateurs des marchés de capitaux du Maroc ont autant à apprendre de leurs homologues de l'UEMOA et vice-versa. Le DG de la Bourse de Casablanca a, par ailleurs, affirmé que des sessions de formation seront organisées dans les deux sens, autant en faveur de professionnels ivoiriens que des opérateurs marocains qui ont aussi à apprendre des expériences réussies au niveau de la zone UEMOA, notamment en matière de cotation de la dette publique.