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En effet, l’un de ses conseillers s’est converti en VRP dudit bâtonnier en adressant aux journalistes cette soi-disant lettre ouverte qu’Othman Nouraoui aurait adressée au président de l’Association des barreaux du Maroc, Hassan Ouahbi, et dans laquelle il aurait défendu les positions du ministre au détriment de celles des avocats.
«Les portes du dialogue sont ouvertes, mais il faudrait trouver un interlocuteur au sein bureau de l’Association, convaincu par la culture du dialogue et fidèle à la profession», lit-on dans cette soi-disant lettre qui critique également la campagne de sensibilisation que mène cette Association auprès des partis politiques, des groupes parlementaires, des présidents des deux Chambres du Parlement et des Associations des droits de l’Homme, pour faire entendre sa voix.
Ladite «lettre» que le conseiller du ministre de la Justice s’est chargé de diffuser à grande échelle, ne contenait ni l’en-tête de l’Association qu’Othman Nouraoui préside, ni sa signature, ni son cachet, ce qui pose évidemment la question de son authenticité.
Contacté hier par Libé, le bâtonnier en question a refusé de confirmer ou d’infirmer l’authenticité de ladite lettre ou de la commenter au prétexte qu’elle est adressée au président de l’Association des barreaux du Maroc et que celui-ci est le plus indiqué pour répondre aux questions de la presse sur sa teneur.
Pour sa part, le président de l’Association des barreaux du Maroc nous a affirmé que ladite lettre a été envoyée par SMS aux avocats et que sa teneur n’engageait que son auteur, puisqu’il exprime son point de vue personnel et non celui du barreau d’Agadir et Laâyoune. Hassan Ouahbi a également nié catégoriquement avoir reçu un quelconque écrit officiel de la part du bâtonnier en question et qu’il ne s’agit également pas, dans ce cas d’espèce, d’un communiqué officiel.
Par ailleurs, une délégation de l’Association devrait rencontrer, hier, trois groupes parlementaires dans le cadre de sa campagne de sensibilisation de la société civile et politique à ses revendications. Il s’agit des groupes de l’Union constitutionnelle, de l’Istiqlal et du Parti de la justice et de développement. L’Association, avait, pour rappel, tenu des séances de travail similaires avec le président de la Chambre des conseillers, Mohamed Cheikh Biadillah, le président de la Chambre des représentants, Rachid Talbi Alami, ainsi qu’avec les parlementaires avocats qui siègent dans les deux Chambres du Parlement.