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Le magistrat Javier Gomez Bermudez avait convoqué le 26 novembre dernier les deux mis en cause dans cette affaire pour comparaître devant le tribunal de Madrid le 15 décembre à 10 heures, accompagnés de leurs avocats.
A noter que la justice espagnole avait accepté récemment la requête du gouvernement marocain de rouvrir l’enquête sur ce quotidien qui a diffusé des assertions à caractère terroriste contre le Maroc.
Après avoir visionné la vidéo diffusée par «El Pais» sur son portail, l’Audience nationale, la plus haute juridiction pénale en Espagne, avait affirmé que «les photos et les messages contenus dans la vidéo constituent sans doute une apologie du terrorisme» et que l’article 579 du Code pénal espagnol considère comme un délit toute diffusion par n’importe quel moyen des messages et des consignes incitant à commettre des attentats terroristes.
Il convient de rappeler que le gouvernement avait déposé, le 20 décembre 2013, auprès de la justice espagnole une plainte contre l’ex-journaliste d’El Pais, Ignacio Cembrero et l’ancien directeur du même quotidien, Javier Moreno Barber, pour apologie du terrorisme.
Cembrero avait, en effet, publié, le 13 septembre 2013, dans son blog Orilla Sur (rive sud) sur le portail d’« El Pais », une vidéo dans laquelle le groupe terroriste AQMI lançait des attaques virulentes contre le Maroc et ses institutions.
Mais le ministère public de l’Audience nationale avait néanmoins débouté, en août dernier, le gouvernement en classant sans suite la plainte déposée à ce sujet.
Cette affaire avait suscité des remous au sein du quotidien madrilène et envenimé les relations entre la direction de celui-ci et Ignacio Cembrero. En effet, quelques semaines après le dépôt de cette plainte auprès de l’Audience nationale, l’ex-directeur du journal avait pris la décision de le transférer du poste de correspondant du Maghreb à un autre (son intégration dans le groupe qui préparait le supplément dominical « El Pais semanal »). Cette décision avait poussé Cembrero à présenter en avril dernier sa démission du journal après des décennies de collaboration.