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La fille âgée de 17 ans et arrêtée dans le cadre de cette opération a été admise dans un centre de mineurs à Madrid en vue d’«analyser sa conduite et de prendre les mesures à même de permettre sa réintégration sociale».
Selon les enquêtes menées dans la péninsule ibérique, les mis en cause tombés dans le dernier coup de filet utilisaient les réseaux sociaux dont Facebook et les forums privés de WhatsApp comme outils de communication pour recruter leurs adeptes. D’après l’agence Europa Press, ils « commencent par attirer l’attention des femmes en dénonçant la crise des valeurs en Occident avant de les inviter à passer à l’action. Ils leur promettent une vie idyllique si elles consentent à devenir de vraies jihadistes ou d’épouser des moujahidines ». Les enquêteurs espagnols ont défini trois phases dans le processus de recrutement initié par les jihadistes via Internet. La première consiste en la diffusion sur les réseaux sociaux de messages propagandistes mettant en cause la crise des valeurs occidentales. Ces messages sont essentiellement destinés à de jeunes femmes dont les réponses sont, s’il y a lieu, filtrées par d’autres femmes jihadistes chargées du recrutement.
Durant la deuxième phase, les « élues » sont orientées vers les forums privés de WhatsApp qui sont administrés par des recruteurs très actifs. Au cas où ils décèlent chez celles-ci un soupçon de désir de «passer à l’action», une troisième phase est initiée via des «forums exclusifs», laquelle débouche sur un contact direct en vue d’envoyer les nouvelles recrues vers les camps de Daech. Selon un récent rapport du Centre international pour l'étude de la radicalisation et la violence politique (ICSR) basé au King's College de Londres, l’organisation terroriste de « l’Etat islamique » recrute le plus souvent de jeunes femmes âgées entre 15 et 17 ans, car elles sont les plus vulnérables et peuvent facilement tomber dans les pièges dressés par les réseaux terroristes.
A rappeler qu’une opération conjointe entre la Brigade nationale de la police judiciaire (BNPJ), la Direction générale de la vigilance du territoire (DGST) et la police espagnole avait permis mardi dernier de démanteler cette cellule jihadiste chargée d’embrigader des femmes devant rallier les rangs des organisations terroristes notamment « l’Etat islamique ».
Sept individus ont ainsi été appréhendés mardi à Barcelone, Mellilia, Sebta et Fnideq. Les chefs de file de cette cellule jihadiste sont les deux Marocains arrêtés à Fnideq.