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Aux termes de cet accord, d'une durée de trois ans, ladite association s'engage notamment à orienter tous les cas d'enfants victimes de violence aux hôpitaux et centres hospitaliers pour une prise en charge psycho-médico-légale, accompagner les enfants victimes de viol ou d'agressions sexuelles pour une prise en charge complète sur orientation de professionnels de la santé et à organiser en collaboration avec le ministère de la Santé des campagnes de sensibilisation sur le phénomène de la maltraitance et d'abus sexuels à l'égard des enfants.
Elle préconise aussi de mener des études avec le services du ministère sur toutes les formes de maltraitance et d'abus sexuels sur les enfants et de transmettre au ministère des rapports annuels des activités réalisées et le projet du programme annuel des actions qu'elle compte mener à travers le territoire national.
De son côté, le ministère de la Santé s'engage à valider et autoriser le programme annuel des actions de prise en charge des enfants maltraités et victimes d'abus suivis par l'ONG, faciliter son action au niveau des structures relevant du ministère, assurer l'encadrement, l'accompagnement et la coordination nécessaire pour la réalisation des actions programmées et fournir le suivi médical des enfants orientés aux services de santé.
Auparavant, M. Louardi avait indiqué que la conclusion de cet accord s'inscrit dans le cadre de l'approche participative et la démarche d'ouverture que prône son département vis-à-vis des acteurs de la société civile, assurant que le Maroc accorde un intérêt particulier aux phénomènes de maltraitance, des abus et des violences faites aux enfants.
Il a fait état de la mise en place au sein des structures hospitalières de 96 unités chargées de ce phénomène ayant assuré le suivi d'un total de 1067 cas depuis le début de l'année en cours, soutenant que malgré les efforts fournis, beaucoup de choses restent à faire, d'où l'intérêt de l'implication et de l'adhésion de la société civile.
De son côté, Mme Anwar s'est félicitée de la conclusion de cet accord, le premier du genre signé par cette ONG basée à Agadir avec un département ministériel, réitérant l'engagement de son association à travailler de concert avec tous les intervenants pour lutter contre la violence à l'égard des femmes et des enfants et pour élaborer une vision stratégique commune en vue de faire face au phénomène des abus sur les mineurs.
"Sans vouloir noircir le tableau, la réalité est bien plus sombre, avec le taux des crimes d'abus sexuels sur les mineurs qui s’amplifie de jour en jour", a-t-elle soutenu, rappelant dans ce cadre le cas d'une petite fille mortellement violée récemment par son oncle ou encore le cas d'un autre enfant qui a choisi de se jeter d'un immeuble pour fuir les affres du viol.
Créée en 2004 avec comme pour principal objectif la protection de l'enfant, la préservation de ses droits et la lutte contre toute forme d'abus ou d'exploitation sexuels à son encontre, "Touche pas à mon enfant" dispose d'antennes provinciales gérées par des bénévoles dans les villes de Tanger, Tétouan, Oujda, Jérada, Fès, Meknès, Kénitra, Rabat, Casablanca, Marrakech, Ouarzazate, Lâayoune et Dakhla.
Cette ONG œuvre pour la création d'un Centre d'écoute national, avec toute l'infrastructure nécessaire, pour lutter de manière efficiente contre le phénomène des abus sexuels à l'égard des enfants.