-
Sahara : La Côte d'Ivoire réitère son “plein appui” au plan marocain d'autonomie
-
Des pétitionnaires internationaux dénoncent à l’ONU l'enrôlement militaire d'enfants dans les camps de Tindouf
-
Focus à New York sur la dynamique de développement au Sahara
-
Suspension des protestations syndicales à l'ONEE: Un accord en vue pour la SRM Casablanca-Settat
-
Rentrée parlementaire: Un agenda législatif intense qui trace les contours d’une nouvelle étape sur les plans social et économique
Le premier événement de l’ISF a eu lieu le jeudi 12 mars courant et le principal sujet de discussion était «Beijing + 20 - l'égalité des sexes, une réalité, et non un rêve» ; en présence d’un groupe de haut niveau. Lequel est composé de Ouafa Hajji, présidente de l’ISF (Maroc); Christie Morreale, présidente de la Commission sur l'égalité des sexes et vice-présidente du Parti socialiste (Belgique); Chantal Kambiwa, vice-présidente de l’ISF/Afrique; présidente du Forum des femmes de l'Afrique; Front social démocratique (SDF) (Cameroun); Elke Ferner, parlementaire, vice-ministre au ministère fédéral allemand de la Famille, des Personnes âgées, des Femmes et de la Jeunesse, présidente de la Fédération des femmes sociales-démocrates, (ASF), du Parti social-démocrate allemand (SPD) et Aicha Sakhri, journaliste et directrice du Magazine Illi des femmes (Maroc).
D’autres personnalités politiques ont également assisté à la manifestation dont le Docteur Maikibi Kadidiatou Dandobi, ministre de la Population, de la Promotion des femmes et de l'Enfance du Niger; Luzia Ingles, vice-présidente de l'ISF, secrétaire générale de l'Organisation des femmes angolaises (OMA), du Mouvement populaire pour la libération de l'Angola, (MPLA) et Carmen Alborch, ancienne ministre de la Culture d’Espagne.
Lors de son allocution inaugurale, Ouafa Hajji a mis l’accent sur l’importance du 20ème anniversaire de la Déclaration de Beijing et du Programme d'action (BPA-1995), en rappelant ses succès ainsi que quelques-uns des défis pour sa mise en œuvre. Elle a également rappelé le rôle essentiel que jouent les organisations des femmes et les ONG dans l'application du BPA et exhorté les gouvernements à faire plus pour aider ces organisations à accomplir leur mission et atteindre leurs objectifs. Les autres intervenantes ont, pour leur part, présenté la situation de la BPA 1995 par pays et région, estimant que les résultats sont lents et différents d’une région à l’autre, car les politiques ne sont pas mises en œuvre efficacement.
Le deuxième événement parallèle a été organisé en coopération avec la Mission permanente de la République de l'Angola auprès des Nations unies et a eu lieu le 13 mars 2015 au siège de l'ONU. Il a été axé sur la présentation et la discussion de la vision de l'ISF sur le BPA 1995 de telle sorte qu’il coïncide avec le thème principal de la 59ème session de la CSW « Beijing + 20: mise en œuvre de la plate-forme d'action de Beijing ».
D’autres personnalités politiques ont participé à cet événement dont Sangaré Oumou Bah, ministre de la Famille, de la Promotion des femmes et de l’Enfance du Mali, et Bathabile Dlamini, ministre du Développement social de l'Afrique du Sud, en présence de plus de 100 délégués des partis et des ONG de plusieurs pays.
En ce qui concerne la vision de l'ISF sur le BPA 1995 qui milite pour une approche globale et intégrée de l'égalité des sexes, les participants ont énoncé à ce sujet quatre recommandations principales:
1/ L'égalité n’est pas une utopie, mais une condition préalable à la construction d'une société juste et équitable.
2/ La participation des femmes dans la prise de décision politique constitue une condition pour l’avènement d'une société démocratique.
3/ La promotion d'une culture de la démocratie, le respect des droits, y compris ceux des femmes, et de tolérance, sont les bases d’un vivre-ensemble en harmonie.
4/ La distribution équitable des richesses entre les nations et entre les hommes et les femmes, afin de pallier les déséquilibres mondiaux, régionaux et locaux et anticiper les conflits, qui sont généralement d’ordre économique.
Les participants ont conclu qu’il est nécessaire de faire de l'égalité des sexes une réalité, bien que des progrès aient été réalisés jusqu'à présent. Grâce aux nouvelles technologies et à une plus grande participation aux postes de décision, les femmes d'aujourd'hui sont mieux dotées pour surmonter selon une approche proactive les échecs constatés et trouver des solutions à même d’assurer l'égalité entre les genres.