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D’après lui, 118 dossiers ont été enregistrés en 2014 auprès du tribunal de première instance dont 88 ont été jugés et 89 auprès de la Chambre pénale à la Cour d’appel dont 70 ont trouvé solution.
Quant aux affaires déférées devant les juges d’instruction, elles ont été de l’ordre de 142 dont 42 ont été liquidées. En ce qui concerne les mandats d'arrêt internationaux dans le cadre des affaires de terrorisme, le procureur général du Roi a expliqué que le ministère public a émis cinq ordres internationaux et reçu 13 commissions rogatoires dont 10 ont été exécutées.
Comment peut-on expliquer une telle évolution ? « Cette augmentation est due au développement des conflits dans les pays du Sahel, la Syrie et l’Irak et le retour des jeunes Marocains imprégnés de la pensée intégriste de ces pays », a précisé le procureur général du Roi. Une situation qui n’a rien d’exceptionnel puisque d’autres pays souffrent de ce phénomène, à en juger par les nombreux cas d’interpellation lors de tentatives de ralliement ou de retour des foyers de tension. En effet, il ne se passe pas un jour sans qu’une cellule terroriste ne soit démantelée et que des personnes, soupçonnées de lien avec des réseaux jihadistes, ne fassent l’objet de procédures judiciaires. Le Maroc craint que ses ressortissants profitent de l’expérience acquise sur le terrain pour perpétrer des attaques à leur retour à la mère patrie. Selon des chiffres officiels en date du mois de novembre, 1.212 Marocains avaient « gagné les foyers de tension », afin de suivre des entraînements et de combattre au sein de groupes jihadistes, dont le groupe Etat islamique (EI). D’autres chiffres évoquent 2.000 en incluant les binationaux, qui vivent principalement en Europe. Les chiffres du procureur général du Roi sont appelés à augmenter davantage notamment avec l’adoption prochaine d’une nouvelle loi en vue de renforcer la lutte antiterroriste. Présenté en septembre en Conseil de gouvernement, ce texte prévoit des peines de 5 à 15 ans de prison, assorties d’amendes. Il incrimine « le ralliement à des groupes terroristes », « l’apologie et l’incitation au terrorisme » ainsi que le « suivi d’entraînements à l’intérieur ou à l’extérieur du Maroc ».