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Au cours de ce panel sur le thème "Agir contre les violences et les stéréotypes fondés sur le genre" au Maroc, en marge de la 59ème session de la Commission de la condition de la femme (CSW59/9-20 mars), les deux institutions ont fait le point sur "les avancées, blocages et opportunités en la matière, avec pour objectif de partager des expériences et actions concrètes dans ce domaine".
La MAP rapporte qu’il était également question de mettre en exergue la "valeur ajoutée" des institutions de 3ème type dans le domaine de la protection et de la promotion des droits humains des femmes.
Mme Rabea Naciri, membre du CNDH, a procédé au cadrage conceptuel de la problématique, mettant en avant les acquis en matière de réformes légales, couronnées par la Constitution de 2011, ainsi que l'ampleur des défis concernant la lutte contre la violence à l'égard des femmes au Maroc, aussi bien en matière de dispositif juridique que de politique publique notamment, la promulgation d'une loi spécifique sur les violences fondées sur le genre et basée sur les normes internationales.
"Aujourd'hui, tout le monde est dans l'attente de ce projet soumis il y a quelques mois" et dont l'objectif est de "prévenir, protéger et sanctionner ainsi que d'en finir avec l'impunité dans ce domaine", a-t-elle dit devant l'assistance. Elle a aussi informé l'assistance de la prochaine publication par le CNDH d'un rapport thématique sur l'état de l'égalité/parité au Maroc.
Mmes Amina Lemrini Elouahabi et Rabha Zeidguy, respectivement présidente de la HACA et membre du Conseil supérieur de la communication audiovisuelle (CSCA), ont expliqué leur approche pour "combattre les stéréotypes fondés sur le genre à travers les médias audiovisuels", par le biais d'une réforme du cadre légal et réglementaire et le "monitoring" des contenus des programmes audiovisuels.
"Notre valeur ajoutée concernant la réforme partielle de la loi 77-03 relative à l'audiovisuel, a été de faire une redéfinition des concepts clés, selon une approche droit", à savoir inscrire parmi les obligations des opérateurs la lutte contre la discrimination et les stéréotypes fondés sur le genre et la promotion de la culture de l'égalité homme/femme, a souligné Mme Lemrini.
Il s'est agi, également, de faire en sorte que les programmes audiovisuels n'incitent pas "directement ou indirectement, à la discrimination à l'égard des femmes ou ne soient une atteinte à leur dignité", a ajouté, pour sa part, Mme Zeidguy.