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La FAO, grand absent
du Forum
Bien que cette troisième édition soit une commémoration de l’Année internationale de l’agriculture familiale stipulée par les Nations unies, l’événement aura été marqué notamment par l’absence inexplicable et injustifiée de l’organisme onusien en charge de ce dossier, à savoir la FAO. Fortement attendue lors de cette troisième édition, la FAO n’a pas répondu présent à ce rendez-vous. Pourtant, le débat ayant prévalu lors des deux premiers panels était à la hauteur des attentes. Ingénieurs agronomes, experts et professeurs universitaires se sont penchés sur le concept de l’agriculture familiale, en tant que mode de production comptant sur les propres ressources familiales, selon Jean-Baptiste Cheneval, expert français de l’agriculture oasienne. Quant à la superficie, elle peut aller jusqu’à dix hectares et ne recourt pas au système de monoculture.
L’eau, l’environnement, l’agriculture, le management de la qualité, les recherches scientifiques relatives aux dattes … autant de sujets qui ont été débattus par les intervenants. L’on a présenté des projets qui rentrent dans le cadre des politiques publiques. Le débat n’aura pas raté l’occasion pour appeler à davantage de synergie entre ces interventions et à plus de coordination entre les acteurs. Plusieurs paysans estiment que les stratégies présentées doivent faire leur preuve. Les ingénieurs et les chercheurs à leur tour ont été appelés à descendre sur le terrain pour se ressourcer et prendre connaissance des nouveaux développements dans l’espace oasien et savoir comment renouveler les politiques à mettre en œuvre.