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Abdelhamid Fatihi, secrétaire général de la FDT, a, dans ce sens, rejeté les recommandations du CESE, car, selon lui, le seul et unique espace pour débattre et trouver des solutions à la problématique de la réforme des retraites est le dialogue social. « Nous ne sommes pas contre la réforme, mais en revanche nous estimons que cette problématique concerne essentiellement les centrales syndicales qui représentent les employés et les fonctionnaires et la seule voie pour en débattre est le retour à la table du dialogue social » entre les syndicats et le gouvernement. Et de conclure: « Nous respectons l’avis du CESE, mais il ne nous engage pas…Nous résisterons à ce projet avec tous les moyens dont nous disposons».
Pour sa part, Mohamed Kafi Cherrat, secrétaire général de l’UGTM, a également rejeté catégoriquement l’avis consultatif du CESE, affirmant que les centrales syndicales sont ouvertes au dialogue mais uniquement dans le cadre du dialogue social.
Il a estimé que le CESE a dépassé sa principale attribution, à savoir étudier la problématique et y trouver plusieurs solutions, laissant au gouvernement le soin d’en choisir la plus adéquate, chose qu’il n’a pas faite, puisqu’il a tranché la question de la réforme du système des retraites, ce qui a poussé ce syndicaliste à le qualifier de «parlement parallèle».
Dans son avis, le CESE, rappelle-t-on, a recommandé de « relever l’âge de la retraite à 63 ans, à raison de 6 mois par an au cours des six prochaines années. Cette approche doit aussi ouvrir la possibilité à ceux qui le souhaitent d’opter pour le départ à la retraite à l’âge de 65 ans en accompagnant cette mesure par l’introduction d’un échelon supplémentaire dans la grille de la Fonction publique, permettant aux affiliés d’améliorer la base de calcul de leurs pensions».
Quant à la proposition d’augmenter le taux de cotisation de 20 à 28 %, le CESE a recommandé la répartition de la cotisation globale entre 12,5 % pour l’employé et 15,5% pour l’Etat-employeur. Cette proposition applique le principe de l’équitable répartition des efforts (principe de répartition d’un tiers pour l’affilié et deux tiers pour l’Etat-employeur pour les régimes de base), et prépare en même temps la distinction au niveau du régime des pensions civiles entre une tranche de base et une autre complémentaire. Cela facilitera, selon le CESE, la fusion avec le RCAR.
Par ailleurs, le CESE a estimé que la réforme du système des retraites doit être accompagnée « de la mise en œuvre d’une première étape de réforme du régime du RCAR et de la CNSS ».