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Un chiffre qui confirme cette assertion est que près de 20% des jihadistes détenus en Espagne avaient déjà écopé de peines de prison pour d’autres activités délictuelles comme le trafic de drogue, le vol et la falsification des documents.
Selon le portail espagnol «20 minutos», les activités des groupes terroristes seraient financées partiellement par le trafic de drogues douces et de cocaïne. «Nous estimons que certaines drogues saisies étaient destinées à financer le jihad », a expliqué un porte-parole de la sous-direction des opérations de vigilance douanière espagnole.
La même source a indiqué que les narcotrafiquants ont changé les itinéraires qu’ils empruntaient auparavant pour leur trafic de drogue, et ce notamment après l’intervention française au Mali.
En effet, selon la même source, «la route de la Méditerranée orientale a suppléé celle du Sahel après cette intervention».
La route du Sahel, rappelle-t-on, était contrôlée par des groupes terroristes comme Ansar Eddine, Al Qaïda dans le Maghreb islamique et le Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique occidentale.
Pour faire face à la nouvelle donne, explique le quotidien, ces groupes ont commencé à «utiliser la route de la Méditerranée orientale qui consiste en une large bande côtière maritime qui comprend le Nord d’Afrique, les côtes espagnoles, le sud de la France, et les côtes ouest de l’Italie. Et la méthode? Louer des bateaux de pêche et des navires marchands pour transporter une grande quantité de hachich depuis le Maroc vers la Libye et l’Egypte qui constituent actuellement une espèce de «Terra nullius» par laquelle transite la drogue avant son transport vers l’Europe ».
Pour contrer ce trafic, la France, l’Italie, l’Espagne et le Portugal se donnent la main, depuis 2013 et en collaboration avec les Etats-Unis, pour surveiller cette zone et intercepter la drogue. Dans le cadre de ces opérations menées depuis le début de 2013, ils ont capturé 19 navires dont 18 transportant du hachich et un de la cocaïne.