-
Sahara : La Côte d'Ivoire réitère son “plein appui” au plan marocain d'autonomie
-
Des pétitionnaires internationaux dénoncent à l’ONU l'enrôlement militaire d'enfants dans les camps de Tindouf
-
Focus à New York sur la dynamique de développement au Sahara
-
Suspension des protestations syndicales à l'ONEE: Un accord en vue pour la SRM Casablanca-Settat
-
Rentrée parlementaire: Un agenda législatif intense qui trace les contours d’une nouvelle étape sur les plans social et économique
Mais, il n’y a pas que les conditions matérielles qui manquent, ces réfugiés prétendent être victimes d’agressions physiques et d’actes racistes. Des attitudes qui entraînent un sentiment d'insécurité permanent chez eux.
Et qu’en est-il de la protection internationale dont ils bénéficient ? « C’est une fausse thèse. La carte de réfugié ne nous permet de bénéficier d’aucun droit. Ainsi, on vit avec nos propres moyens. Est-ce que vous croyez qu’avec les seuls bons de 100 DH octroyés tous les trois mois par le HCR-Maroc, on peut faire notre vie ici? », nous a déclaré notre source avant d’ajouter : « Nous avons constaté également qu’il y a une différenciation de traitement entre les réfugiés subsahariens et ceux qui sont d’origine arabe comme en attestent les nombreuses formations dont bénéficient ces derniers ». Une situation des plus compliquées vu le vide juridique qui entoure la question de l’asile au Maroc. « L’incertitude est de mise puisque la loi relative à l’asile tarde encore à pointer le bout du nez. On s’attendait à un éventuel vote de ce texte législatif en 2014, mais rien ne semble venir », nous a expliqué le porte-parole de l’URSM. Un état de fait qui risque, selon lui, de rendre plus dure la vie de ces réfugiés et de les maintenir dans la précarité. A ce propos, notre source nous a déclaré que les réfugiés subsahariens demandent l’examen et le vote rapide d’une loi sur l’asile à même de clarifier les conditions d'intégration des réfugiés reconnus au Maroc. En attendant, ils exigent qu’une solution temporaire d'assistance soit mise en place et que la loi n°02-03 relative à l'entrée et au séjour des étrangers, à l'émigration et à l'immigration irrégulières, actuellement en vigueur, soit correctement appliquée et, partant, que des cartes de résident d'une durée de 10 ans soient octroyées aux réfugiés statutaires.