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Ce volume est réparti sur les barrages Youssef Ibn Tachefine qui affiche un taux de remplissage de 77,9%, Abdelmoumen (55,7%), Aoulouz (86,4), Moulay Abdellah (73,6) Imi El Kheng (75,3), Mokhtar Soussi (100%) et Ahl Souss (94,6), alors qu'au niveau du bassin de Drâa, le barrage Al Mansour Eddehbi affiche 97,9%, contre 75,7% pour le barrage de Tiouine. Le directeur de l'Agence du bassin hydraulique Mhamed Faskaoui a indiqué que les précipitations enregistrées, fin 2014, ont sensiblement amélioré la capacité des grands barrages et assuré, du coup, les besoins futurs en eau potable et agricole, l'alimentation des nappes phréatiques sur l'ensemble des zones du bassin (avec des hausses allant de 20 à 80 mètres par endroits) et le remplissage des petits barrages et des metfias dans les zones montagneuses.
Elles ont aussi amélioré le débit des sources et des cascades (Imouzzar) et la qualité du couvert végétal et forestier, renouvelé le stock des oueds en matériaux de construction, permis l'irrigation des terres agricoles en épargnant les eaux souterraines pendant plus d'un mois et contribué à la production de l'énergie électrique au niveau du barrage Al Mansour Eddahbi. Il a noté que ces précipitations ont, en contrepartie, causé des dégâts au niveau des infrastructures routières et agricoles (ponts, chaussées), des perturbations du trafic et des dommages au réseau d'irrigation, ainsi que des dégâts dans certaines exploitations agricoles et des pertes du cheptel.
Elles ont également causé l'effondrement de certaines habitations, l'érosion des lits des oueds, notamment dans les zones urbaines, la pollution du littoral à cause des crues charriées et des perturbations en termes d'adduction en eau potable, notamment à Agadir et Sidi Ifni. Cette session a été l'occasion de passer en revue les grandes lignes du programme d'urgence proposé en vue de prémunir et de protéger des inondations les provinces et préfectures du bassin hydraulique du Souss-Massa-Drâa, dont les composantes s'articulent autour de la construction de barrages grands et moyens et de l'aménagement des cours des oueds.
Le nouveau projet de loi fin prêt
pour la promulgation
Le nouveau projet de loi sur l'eau est dans ses dernières phases pour la promulgation, avant d'être soumis à l'instance législative dans les plus brefs délais, a affirmé, à cette réunion, le secrétaire général du ministère délégué chargé de l'Eau, Abdellah Mahboul.
Il a, par la même occasion, appelé l'ensemble des intervenants à l'adhésion effective au chantier relatif à l'élaboration, l'adoption et l'application des contrats de nappes, avec en tête la nappe de Chtouka, en vue de rationaliser l'exploitation des ressources disponibles et leur préservation pour un développement durable et équitable pour tous et afin de leur permettre de jouer leur rôle de réserve stratégique au profit des générations futures, particulièrement en période de sécheresse.