-
Sahara : La Côte d'Ivoire réitère son “plein appui” au plan marocain d'autonomie
-
Des pétitionnaires internationaux dénoncent à l’ONU l'enrôlement militaire d'enfants dans les camps de Tindouf
-
Focus à New York sur la dynamique de développement au Sahara
-
Suspension des protestations syndicales à l'ONEE: Un accord en vue pour la SRM Casablanca-Settat
-
Rentrée parlementaire: Un agenda législatif intense qui trace les contours d’une nouvelle étape sur les plans social et économique
Sur le terrain et à part le constat de la seule piètre gestion dans le but de renflouer des caisses laissées vides dont on ne sait pas trop le pourquoi d’ailleurs, aucune visibilité ne vient étayer les bonnes intentions des administrateurs de nos bitumes. Les services proposés à une ou deux exceptions près, restent pratiquement identiques à ceux d’antan. Aussi, on ne saurait s’expliquer, un trimestre après, cette augmentation subite des tarifs.
Même la seule vraie innovation dans cette navigation à vue, la petite révolution orange du nom du service Jawaz qui longtemps s’est fait attendre (projet annoncé en 2011 et mis en place vers mai 2014) s’est avérée in fine n’être qu’un trompe-l’œil. Une fois de plus, l’expérience démontre la mauvaise appréciation de la réalité du terrain, ici-bled, par ADM. On est loin du fameux ‘’free-flow’’ ciblé par le gestionnaire du bitume payant.
Si les rares utilisateurs bénéficiant du tag peuvent s’enorgueillir de franchir les péages sans perte de temps, ce n’est pas le cas des autres automobilistes qui, souvent aux bifurcations, sont obligés d’attendre parfois longtemps que se libère la seule voie restante sur les deux existantes.
La raison d’être d’une autoroute, ce sont la rapidité, la fluidité des passages, le décongestionnement et autres avantages permettant un minimum de confort dans la conduite. La vitesse moyenne autorisée par rapport au réseau routier (les nationales et secondaires) est d’au moins de 40 km/h, l’automobiliste y recherchant surtout un gain de temps.
Maintenant, si à chaque péage, on subit une attente de quelque cinq minutes, cela fait désordre. Sur d’exemple, le parcours Mohammedia-Est à l’aéroport Mohammed V -les voies menant normalement aux aéroports dans le monde ne sont pas ou rarement payantes- comprenant trois arrêts, cela fait un bon quart d’heure de perdu.
A l’heure où sous d’autres cieux le débat de la gratuité des autoroutes est ouvert, au regard des bénéfices générés par ADM, il est comme un paradoxe...