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L’occasion était ainsi propice pour se pencher aussi bien sur le volet de l’observation qui appelle les normes de neutralité, de transparence et d’impartialité que de communication. Pour leur part, les élus ont tiré profit de ce rendez-vous pour revoir leurs acquis en termes d’approche genre. Il fallait bien se positionner par rapport aux partis politiques et à l’opération électorale.
Issue de l’USFP, PI, PAM, MP, du RNI ou encore du PJD, une centaine de personnes était ainsi réunie pour suivre des modules, cette fois préparés et dispensés, pour la première fois, par des Marocains, ce qui témoigne d’un saut qualitatif au niveau de la progression de ce processus.
«Nous sommes heureux que ce soient des cadres marocains qui dispensent aujourd’hui ce genre de formation. Cela atteste d’une vitalité et d’un bond qualitatif dans notre action pour instaurer la tradition d’observation des élections, par la société civile», souligne Ahmed Dahmani, membre dudit Tissu associatif.
Et d’ajouter que «depuis 2002, nous avons fait du chemin, que ce soit au niveau de la quantité, ou de la qualité». Volet juridique, consignes pratiques, jeux de rôles et communication politique avec tout ce que cela signifie en termes de prise de parole en public, d’animation de réunions ou de gestion des conflits. Autant de volets revisités pour bien assurer la tâche d’observateur comme celle de l’élu.
Outre l’apport théorique et académique de la formation, cette session, à laquelle ont pris part de futurs formateurs venus de toutes les régions du pays, a été une opportunité pour assister à des exercices de simulation qui présentent souvent des situations réelles et pratiques, auxquelles peuvent être confrontés les observateurs en général ainsi que les élus.
«Nous avons accueilli aujourd’hui des élus de tous les partis politiques, sans exception, engagés à réussir le processus démocratique marocain, et nous sommes sollicités au travers les recommandations de cette rencontre à dispenser d’autres formations avec d’autres thèmes porteurs, notamment le marketing politique», confie Kamal Lahbib, membre du secrétariat de ce tissu.
Reste à souligner que le nombre de femmes dans les ateliers réservés à la communication politique était révélateur quant à la volonté de ces dernières de s’adonner à la chose politique et publique, mais aussi à leur engagement de se perfectionner pour bien s’acquitter de leurs tâches futures.