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L’analyse menée par ce conseil indique que 11,3% des médecins généralistes marocains sont diplômés du Maroc, 85,9% de France et 2,8% de pays autres que le Maroc et la France. A l’instar de leurs collègues algériens et tunisiens, les généralistes marocains sont en grande partie des hommes (68%) et sont âgés, en moyenne, de 56 ans. 33% d’entre eux sont âgés de 60 ans et plus alors que les moins de 40 ans ne représentent que 7% de l’ensemble des effectifs.
56,3% des médecins généralistes qui sont nés au Maghreb exercent actuellement leurs spécialités en France dans le secteur libéral exclusif; 7,4% en secteur mixte et 36,2% en tant que médecins salariés. Plus d’un médecin généraliste sur deux s’est inscrit pour la première fois au tableau de l’Ordre avant 1990.
Concernant les psychiatres, l’étude démontre que les professionnels marocains représentent 13,6%. 30,1% d’entre eux sont titulaires de diplômes marocains; 65,1% français et 4,8% ont suivi leurs cursus dans d’autres pays. Les Maghrébins constituent au total 63,9% de ces psychiatres et les Algériens arrivent en tête avec 41%. Les rédacteurs de l’étude précisent que les années 1980 ont été marquées par l’arrivée massive de médecins nés en Tunisie et au Maroc alors que les années 1990 l’ont été par l’arrivée de médecins originaires du Liban. Ces psychiatres sont âgés en moyenne de 54 ans et sont à 63% des hommes et à 37% des femmes.
La France compte également 16,9% des anesthésistes-réanimateurs marocains dont 38,7% sont diplômés du Maroc, 54,7% diplômés de France et 6,6% d’autres pays. Ils sont âgés en moyenne de 53,4 ans. Ceux qui sont âgés de moins de 40 ans représentent à peine 10% des effectifs alors que ceux qui sont âgés de 60 ans et plus en représentent 30%. Ces médecins sont massivement représentés par les hommes (74%). Leur première inscription au tableau de l’Ordre des médecins spécialistes en anesthésie-réanimation remonte aux années 1980.
Les chirurgiens marocains sont également nombreux en France. 15,5% d’entre eux sont d’origine marocaine. En effet, un chirurgien sur deux né hors de France, est originaire du Maghreb et plus particulièrement de l’Algérie (24,3%). 33,9% de ces praticiens marocains sont diplômés du Maroc, 62,2% de France et 3,9% d’autres pays. Ainsi l’Hexagone compte-t-il 15,1% d’ophtalmologistes marocains, 15% de gynécologues-obstétriciens et 15,6% de chirurgiens généralistes.
Ils sont âgés en moyenne de 53,4 ans. Ceux qui ont moins de 40 ans représentent 8% des effectifs, alors que ceux qui sont âgés de 60 ans et plus représentent 26% de l’ensemble des chirurgiens extra- européens. Deux tiers des chirurgiens nés hors UE exercent leur spécialité en France en tant que libéraux exclusifs et mixtes. Le tiers restant pratique la chirurgie en tant que salarié.
Ces chiffres en disent long. Notamment dans un contexte où les voix appelant au renforcement des mesures de restriction à l’égard des migrants ou à la fermeture totale des frontières sont de plus en plus fortes.