-
MRE : Les transferts atteignent plus de 9,45 MMDH en janvier
-
Ciment : plus de 2,48 Mt de livraisons à fin février
-
Crédit bancaire : L'encours augmente à 1.134,7 MMDH à fin janvier
-
Bank Al-Maghrib dément une fausse information utilisant son identité
-
Progression de l’aéronautique et recul de l’automobile en janvier 2025

L’AMIC a souligné que le niveau d’investissement est maintenu durant 2014 en dépit d’une croissance ralentie par une mauvaise année agricole, l’atonie du secteur du BTP et la stagnation de son partenaire stratégique européen.
La même source a souligné que plus de 155 entreprises ont été investies pour un montant global de 5 Mds MAD en 15 ans.
La majorité des fonds reste généraliste. Le secteur industriel représente 47% des investissements réalisés depuis 2011 et s’arroge la première place tandis que celui des services et transport arrive en seconde position avec 29% des investissements, selon le même document, ajoutant que depuis 2011, plus des 3/4 des montants investis sont dédiés à des entreprises en développement. Les opérations de transmission atteignent 16% (contre 25% entre 2006 et 2010) et sont en perte de vitesse en raison des difficultés à mobiliser l’effet de levier ces dernières années. L’amorçage plafonne à 2% depuis 2006.
L’AMIC a affirmé également que la part des transactions majoritaire a fortement baissé, de 30 à 17%, entre la 2ème et 3ème générations de fonds, ceci s’explique notamment par le recul des opérations de transmission.
Sur l’ensemble des fonds, la moitié des investissements sont localisés au Maroc, alors que les deux tiers des fonds de 3ème génération sont localisés à l’étranger, a affirmé la même source. Le total des investissements a atteint 4,9 milliards de dirhams (MMDH) à fin 2014 dans 155 entreprises dont 99 encore en portefeuille.
Les investissements dans le secteur industriel sont en nette augmentation depuis 2011, les bâtiments et travaux publics (BTP) et les services restent prépondérants, précise le document, ajoutant que l’on constate une prédominance du Grand Casablanca avec 68 %, suivie des régions de Rabat-Salé et de Tanger-Tétouan avec 9 % chacune.
Quant aux taux de croissance annuels moyens (TCAM) du chiffre d’affaires et des effectifs des entreprises investies à fin 2014, ils sont respectivement de 15,37 % (contre 13,8% en 2013) et 4,2% confirmant l’impact économique positif du capital investissement même dans un contexte économique peu favorable.
L’intervention des fonds dans les entreprises crée également une dynamique extrêmement bénéfique en matière sociale notamment par la mise en œuvre d’un plan annuel de formation (66%), d’une charte d’éthique et de valeurs (56%), de la gestion prévisionnelle des emplois, effectifs et compétences (42%) ou encore d’actions environnementales et sociétales.
A noter que l’Association marocaine des investisseurs en capital regroupe la majorité des structures de capital investissement (capital risque, capital développement, capital transmission / LBO, capital retournement) installées au Maroc. Actionnaires professionnels, les 21 membres actifs de l’association accompagnent et financent la croissance de 145 entreprises marocaines. L’AMIC compte également 17 membres associés représentant les métiers qui accompagnent et conseillent les investisseurs et les entrepreneurs dans le montage et la gestion de leurs partenariats.
L’AMIC est l’unique association professionnelle spécialisée dans le métier du capital investissement et instituée par la loi 41-05 relative aux Organismes de placement en Capital risque (OPCR). L’adhésion à l’AMIC constitue, pour les sociétés de gestion, une des conditions d’agrément requises par le Conseil déontologique des valeurs mobilières (CDVM) pour la gestion d’OPCR.