LibéSPort








Augmenter la taille du texte
Diminuer la taille du texte
Partager

​Les entraîneurs des clubs de l’Elite 1 prêts à reprendre du service

La saison 2015-2016 marquée par une forte présence des cadres maghrébins

Jeudi 18 Juin 2015

​Les entraîneurs des clubs de l’Elite 1 prêts à reprendre du service
Au fil des éditions, les clubs nationaux commencent à assimiler parfaitement le concept du professionnalisme, ce qui ne doit être qu’une bonne chose pour le championnat national qui devient de plus en plus attrayant à tous les niveaux.
S’il y a une mention spéciale à attribuer aux clubs avant l’entame de la saison, c’est celle d’engager à temps leurs entraîneurs qui seront appelés à peaufiner les programmes de préparation et à procéder au renforcement des effectifs afin que leurs équipes soient prêtes le jour J.
Sur les seize clubs qui animeront le concours de l’Elite 1, huit formations l’aborderont avec de nouveaux entraîneurs, alors que les autres seront conduites par les mêmes coaches. C’est le cas en premier du WAC, champion en titre, qui sera managé pour la seconde année de suite par le Gallois John Toschak qui considère que la saison 2015-2016 sera beaucoup plus difficile que la précédente dans la mesure où le Wydad sera le club à battre. La difficulté ne se limitera pas au volet local, puisqu’il y aura également la compétition africaine, selon le coach des Rouges.
Dans la même enseigne que le WAC, l’on peut loger l’OCK d’Ahmed Ajlani qui n’a pas occulté ses ambitions mesurées pour la prochaine saison, indiquant que l’équipe khouribguie est tenue à honorer son statut de vice-champion aussi bien sur le plan national que continental.
Hicham Dmii et Walid Regeragui respectivement aux commandes du KACM et du FUS auront à cœur de conserver le même élan dans l’espoir de réussir pleinement leurs missions. Des performances qui doivent garnir leurs cartes de visite et rehausser davantage leurs cotes.
Ce qui est également le cas d’Abdelhadi Sektioui qui s’en est tiré à bon compte avec le HUSA en dépit de la lourde sanction qui l’éloigne toujours des stades. Un retour gagnant donc pour Sektioui qui entretient l’espoir légitime de faire encore mieux à condition de ne pas vider l’équipe soussie de ses éléments clés, ce qui doit mener l’équipe vers l’éternel recommencent.
Pour Sergio Lobera, le scénario est tout autre du moment où c’est déjà fini les vacances pour le technicien espagnol appelé la fin de ce mois à reprendre la compétition continentale avec le MAT qui affrontera les Egyptiens de Smouha pour le compte de la première journée, groupe A, de la Ligue des champions. Les choses sérieuses dès le départ pour Lobera pour qui le challenge est de conduire le MAT au dernier carré de la C1.
Rachid Taoussi et le MAS sont décidés à rectifier le tir et à ne pas connaître le même sort que celui de ces deux dernières années où le club a attendu la dernière ligne droite pour batailler dur afin de préserver sa place dans la cour des grands. Situation qui concerne également le KAC de Samir Yaïch à qui colle l’épithète de rescapé par excellence.
Pour ce qui est des nouveaux entraîneurs, il y a lieu de citer en premier le come-back de Jamal Sellami, après une année sabbatique, au DHJ, et celui d’Aziz El Amri à l’OCS. Deux cadres qui connaissent trop bien les maisons où ils ont débarqué et souhaitent que leurs retours soient gagnants.
Au Raja, la barre technique a été confiée au Néerlandais Ruud Krol, le cadre qui a roulé sa bosse en Afrique, gagnant des titres un peu partout : en Egypte, en Tunisie ou encore en Afrique du Sud. Sa mission au Raja est des plus claires : renouer avec la consécration et c’est pour cette même raison que les dirigeants de l’AS FAR ont fait appel au Portugais José Romao. Pour le Français Bertrand Marchand, ça sera sa deuxième expérience au championnat national et ce, après avoir coaché le Raja lors de la saison 2011-2012.  Cette fois-ci, il sera à la tête de la RSB, équipe qui aspire à rejoindre le cercle des protagonistes qui jouent les premiers rôles. Enfin, le championnat sera marqué par une forte présence maghrébine. Outre le Tunisien Ahmed Ajlani, il y aura son compatriote Kamal Zouaghi qui avait joué terriblement de malchance l’année dernière avec le Chabab Atlas Khénifra. Avec le CRA, qui s’est maintenu aux dépens de ce même CAK, il aura du pain sur la planche mais tous les espoirs restent permis.
Pour les nouveaux promus, leurs directions ont été confiées à des cadres algériens des plus confirmés : l’IRT sera coaché par Abdelhak Benchikha et le MCO par Azzedine Aït Joudi avec des missions qui consistent cette saison à former des équipes compétitives pour éviter le retour à la case départ. 

Mohamed Bouarab

Lu 428 fois

Nouveau commentaire :

Votre avis nous intéresse. Cependant, Libé refusera de diffuser toute forme de message haineux, diffamatoire, calomnieux ou attentatoire à l'honneur et à la vie privée.
Seront immédiatement exclus de notre site, tous propos racistes ou xénophobes, menaces, injures ou autres incitations à la violence.
En toutes circonstances, nous vous recommandons respect et courtoisie. Merci.

Dossiers du weekend | Actualité | Spécial élections | Les cancres de la campagne | Libé + Eté | Spécial Eté | Rétrospective 2010 | Monde | Société | Régions | Horizons | Economie | Culture | Sport | Ecume du jour | Entretien | Archives | Vidéo | Expresso | En toute Libé | USFP | People | Editorial | Post Scriptum | Billet | Rebonds | Vu d'ici | Scalpel | Chronique littéraire | Chronique | Portrait | Au jour le jour | Edito | Sur le vif | RETROSPECTIVE 2020 | RETROSPECTIVE ECO 2020 | RETROSPECTIVE USFP 2020 | RETROSPECTIVE SPORT 2020 | RETROSPECTIVE CULTURE 2020 | RETROSPECTIVE SOCIETE 2020 | RETROSPECTIVE MONDE 2020 | Videos USFP | Economie_Zoom | Economie_Automobile | TVLibe