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Aucune explication officielle n’a été donnée à cette décision prise par le wali en tant que président du Conseil d’administration des deux entités en question, mais des sources généralement bien informées ont avancé que ces deux directeurs n’ont pas pu atteindre les objectifs qui leur avaient été assignés.
Selon les mêmes sources, la goutte qui a fait déborder le vase a trait aux résultats qui ont été présentés en fin de semaine dernière par les deux responsables et qui ont été qualifiés de « dérisoires ».
« Ces décisions étaient attendues car les deux responsables ont démontré leur incapacité à gérer les problèmes dont souffre la ville », a souligné une source à Libé sous le sceau de l’anonymat. Et d’ajouter que « ces postes doivent être confiés à des personnes compétences loin de tout népotisme ou clientélisme ».
Pour ces mêmes sources, les deux sociétés ont été depuis fort longtemps dans la ligne de la mire des autorités. Par exemple, Casa-Développement n’a pas su apporter une quelconque solution au problème de stationnement à Casablanca. « Les autres sociétés de développement local comme Casa-Aménagement ont prouvé leur efficacité, tandis que Casa-Développement n’a pas pu décoller », nous a confié une source digne de foi. Et d’ajouter : « Je crois que la décision du wali de Casablanca qui a été prise en concertation avec le président du Conseil de la ville, est pertinente ». A noter que Casa-Développement, qui a été créée en 2008, a pour mission de « contribuer au développement de la ville, d’optimiser la valorisation du patrimoine de la commune, en complémentarité avec les services techniques de celle-ci, et d’accélérer la réalisation des projets d’équipements, par une meilleure définition des programmes d’investissement, une optimisation des montages et un suivi rigoureux des réalisations ».
Quant au responsable de l’AODU, il a échoué à trouver des solutions à la problématique de la mobilité dans cette grande ville et d’instaurer une tarification intégrée entre les différents systèmes de transport urbain. Il y a même des voix au sein du Conseil de la ville qui remettent en question l’existence même de l’AODU. Celle-ci, a été créée fin 2008, suite à une convention entre des collectivités territoriales (région, communes, provinces et préfectures) et l’Etat représenté au niveau régional par le wali du Grand Casablanca. Elle a pour mission de « définir la commande publique, c’est-à-dire de proposer les systèmes de transport à déployer en termes de réseaux et de modalités d’exploitation », et de « mener des études de définition de la tarification notamment l’instauration d’une tarification intégrée entre les différents systèmes de transport urbain (tramway, bus, métro et train) ». « La mission de l’AODU consiste uniquement à mener des études sur le transport, tâche qui pourrait être confiée à un bureau d’étude au lieu et place d’un organisme public avec ce que cela induit comme dépenses en matière de location de siège, de masse salariale, etc. ».