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Selon Mohamed Dahbi, secrétaire général de l’Union générale des entreprises et professions (UGEP), ils ont décidé de ne pas s’acquitter de cette taxe durant deux jours, pour dénoncer le communiqué que la wilaya de Casablanca a rendu public la semaine dernière et dans lequel elle avait minimisé l’importance de la participation des chevillards à la manifestation de jeudi dernier. D’après les organisateurs, 130 chevillards y ont pris part alors que les autorités locales de Casablanca n’ont parlé que de 20 personnes. Les professionnels ont également contredit les chiffres avancés par ladite wilaya concernant la saisie de viandes provenant de l’abattage clandestin. « Est-ce que la wilaya a puisé dans les informations du service vétérinaire de Casablanca ou s’est-elle contentée des informations émanant de ceux qui n’ont cessé depuis 2008 de dénaturer la vérité et qui ont été les complices de la société turque qui a détourné des deniers publics?», précise notre source.
Selon un communiqué de presse de l’UGEP, il s’agirait des mêmes personnes qui auraient falsifié des documents dans l’objectif d’écarter les représentants des professionnels des abattoirs sous prétexte qu’ils n’exerceraient pas réellement leur métier, mais le tribunal administratif nous a rendu justice». Les responsables de la société turque «Unuër» qui gérait les abattoirs depuis 2008, rappelle-t-on ont, pris la fuite durant l’été de l’année écoulée alors que leur contrat avec le Conseil de la ville devrait en principe expirer en 2018. Depuis, les chevillards n’ont cessé d’appeler à l’ouverture d’une enquête judiciaire pour déterminer les circonstances de cette fuite et les éventuels complices dans cette affaire qui avait défrayé la chronique. Mohamed Dahbi nous a, par ailleurs, affirmé que les chevillards devaient se réunir hier à Casablanca pour préparer la marche qu’ils entendent organiser ainsi que la lettre ouverte par laquelle ils entendent solliciter l’intervention de S.M le Roi pour qu’une enquête soit diligentée à propos de la crise qui secoue les abattoirs de la ville.