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Cette marche avait pour but d’adresser une lettre ouverte à S.M le Roi Mohammed VI sollicitant l’intervention du Souverain pour qu’une enquête soit diligentée sur la gestion des abattoirs de la ville, notamment après le «départ» inopiné de la société turque «Unuër» en août 2014 et la désignation d’une nouvelle société «Casa Prestation» pour les gérer. La décision d’interdiction qui a été prise par le pacha du quartier Lalla Meryem a été notifiée mardi 10 février au secrétaire général du Syndicat des chevillards de Casablanca, Abdelali Ramou.
Cette décision s’est appuyée sur le Code des libertés publiques de 1958 et notamment sur son article 13 qui dispose que «si l’autorité administrative locale estime que la manifestation projetée est de nature à troubler la sécurité publique, elle l’interdit par décision écrite notifiée aux signataires de la déclaration à leur domicile».
Pour Mohamed Dahbi, secrétaire général de l’UGEP, l’interdiction n’est pas fondée et les chevillards poursuivront leur combat contre la mauvaise gestion des abattoirs de la capitale économique. Il a ajouté dans une déclaration à Libé que les organisateurs de la marche interdite avaient l’intention de remettre au pacha du Méchouar de Casablanca une lettre ouverte et un rapport complet comportant tous les documents et preuves attestant de la mauvaise gestion des abattoirs.
Il convient de rappeler que plusieurs réunions ont été tenues entre les professionnels et les autorités locales, notamment avec le wali et le gouverneur de la préfecture des arrondissements de Moulay Rachid, mais sans parvenir à des résultats tangibles. C’est pour cette raison que les chevillards ont décidé, lors d’une réunion du bureau de l’Union régionale de l’UGEP tenue le 29 janvier dernier, de solliciter une intervention Royale. A rappeler également que les chevillards de Casablanca avaient organisé plusieurs mouvements de protestation contre la prolifération de l’abattage clandestin, le mutisme du Conseil de la ville, tout en demandant la mise à niveau des abattoirs, le règlement du problème fiscal et la récupération par les professionnels d’environ 3 centimes/kilo à la fin de l’année fiscale, ainsi que l’ouverture d’une enquête judiciaire pour déterminer les circonstances qui ont entouré la fuite des responsables d’«Unuër» et leur gestion des abattoirs au cours des six années d’exercice.