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Les Aigles de Carthage terminent en tête de ce groupe A (5 points) devant la RDC (3), qui devance seulement au nombre de buts marqués le Cap-Vert, également auteur d'un nul face à la Zambie parallèlement à Ebebiyin, mais vierge (0-0).
"On passe en quart de façon difficile, comme en qualifications quand on a été la 16e équipe qualifiée, savourait le sélectionneur de la RDC, Florent Ibenge. Tout le monde nous voyait partir en premier de la CAN, et on est dans le Top 8, on est encore là".
Le but égalisateur de Bokila (66e) après l'ouverture du score tunisienne d'Akaichi (31e) pèse lourd, et convoque donc une cocasse affiche congolo-congolaise dans le Top 8.
"Le Congo Brazza est un adversaire redoutable avec un entraîneur (Claude Le Roy) plus que confirmé, a relevé Ibenge. Ce sera plus qu'un derby, c'est vraiment un match de famille".
Sur un terrain rendu glissant par la pluie, les Tunisiens ont géré le match sans dépense d'énergie superflue, avec une défense à cinq, eux que seul un scénario très particulier éliminait (une défaite combinée à une victoire capverdienne).
Chikhaoui a rayonné: le capitaine tunisien, précieux en point de fixation, posait de gros problèmes à la défense adverse. C'est lui qui, d'une glissade taclée, offrait une passe décisive pour la tête opportuniste d'Akaichi (31e).
Le N°9 avait auparavant raté de justesse le cadre dans la foulée d'une frappe trop molle de Sassi (10e) et contraint Kidiaba à une belle parade (20e). Après un gros travail côté gauche, il offrait aussi une balle de but à Khazri qui vendangeait (65e).
Mais Chikhaoui et les autres attaquants (Akaichi, Khazri) se montraient aussi gourmands et individualistes, comme si, considérant la qualification acquise, ils voulaient chacun briller.
La première période était ainsi exclusivement tunisienne, alors que les Léopards peinaient à construire jusqu'à la surface adverse et manquaient de promptitude au moment du dernier geste. Ils n'avaient guère qu'un coup franc de Kasusula bien détourné par Mathlouthi à se mettre sous la dent (28e).
Ils haussaient le ton après la pause grâce à Mbokani, qui perdait son duel face à Mathlouthi bien sorti de sa surface (54e) et plaçait une tête au-dessus (62e) avant de dévier encore de la tête pour Bokila qui cette fois égalisait (66e).
Les Congolais ont donc décroché le point de la qualification en construisant patiemment plutôt que par esprit de révolte. A la fin, à Bata, tout le monde était content. A Ebebiyin, beaucoup moins.
Résultats
Groupe B
Cap-Vert-Zambie : 0-0
RD.Congo-Tunisie : 1-1
Programme du mercredi
Groupe D
3ème journée
18h00 : Cameroun-Côte d’Ivoire
18h00 : Guinée-Mali
Ils ont dit
Les cancans de la CAN
Contraste. C'était le jour et la nuit au stade de Bata entre la soirée de dimanche et celle de lundi. Dimanche soir, la sélection locale de Guinée Equatoriale s'est qualifiée dans une ambiance incroyable sous les yeux et les cris de joie de 35.000 personnes. Lundi, le stade sonnait creux pour RD Congo-Tunisie, avec des tribunes entières désertes. Tout juste pouvait-on entendre quelques percussions de supporters congolais et voir quelques drapeaux maghrébins...
Maillots. Au lendemain de la qualification de la Guinée Equatoriale pour les quarts de finale, l'engouement populaire était visible, en creux, dans les échoppes et chez les vendeurs à la sauvette proposant des maillots de la sélection à Bata, capitale économique et ville la plus peuplée du pays: contrairement aux jours précédents, il n'en restait plus guère à disposition!
Carré magique. Quoique fasse Alain Giresse, il est immanquablement ramené à son statut d'ancien membre du fameux "carré magique" de l'équipe de France dans les années 1980 avec Michel Platini, Jean Tigana et Luis Fernandez. Interrogé lundi pour savoir s'il avait eu des échanges avec ses ex-comparses sur les prestations du Sénégal, le sélectionneur des Lions de la Teranga a expliqué qu'"ils étaient des observateurs attentifs des matches" et qu'il avait "l'occasion d'échanger" avec eux. "Nos relations amicales font qu'on se suit à travers ce qu'on fait les uns les autres", a-t-il ajouté.
Florent Ibenge (sélectionneur de la RD Congo): "On passe en quarts de façon difficile, comme en qualifications quand on a été la 16e équipe qualifiée. Tout le monde nous voyait partir en premier de la CAN, et on est dans le Top 8, on est encore là. On a eu une première mi-temps difficile, cela a été mieux en deuxième. On est rentré de manière trop poussive alors qu'on voulait faire le jeu, la faute aussi à la Tunisie. On avait notre destin en mains, il fallait attaquer, mais on est tombé sur la Tunisie qui est au deuxième rang au classement africain et qui s'est procurée de belles occasions. En deuxième mi-temps, on a mis plus de rythme, et eux gardaient le score, donc ont reculé. Quand on joue notre jeu, on est plus dangereux. On a pris conscience qu'on pouvait renverser le score. (sur le quart contre le Congo) Le +Congo-Brazza+ est un adversaire redoutable avec un entraîneur (Claude Le Roy) plus que confirmé. On espère ne pas connaître le même scénario, c'est-à-dire encaisser puis réagir, on espère agir d'abord. Ce sera plus qu'un derby, c'est vraiment un match de famille, qui sera très difficile, et on espère que ce sera plus difficile pour eux. On ne va pas se projeter trop loin, seules des équipes comme la Tunisie et l'Algérie peuvent le faire. On va faire le meilleur match possible pour aller en demie".
AFP