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En effet, en récompense à plusieurs décennies de travail acharné, le Comité international olympique a décidé d’accorder cette adhésion à la Fédération internationale de sambo, pile au moment où elle fête sa quatre-vingtième année d’existence. Cette décision, prise lors d’une réunion du Bureau exécutif du Comité olympique, tenue récemment à Tokyo, hôte des J.O 2020, prend également des airs de récompense. Tout d’abord, au vu de la solidité du dossier qui a été présenté au CIO.
Ensuite, à la lumière des efforts déployés par les différentes fédérations à travers le monde, dont le continent africain. Sous la direction de Dalil Skalli, la Confédération africaine de sambo « a été un des acteurs forts et non des moindres qui ont permis de consolider le dossier de candidature de la FIAS » selon un communiqué de la Fédération.
Il convient de rappeler que la ‘’Provisional Recognition’’ ou ‘’reconnaissance provisoire’’ accordée par le CIO, n’est en réalité que le premier pas sur la longue route menant au programme olympique. Concrètement, ce statut assurerait au sambo un financement de 25.000 dollars annuellement de la part du Comité olympique, une éligibilité aux programmes de développement du CIO et ses compétitions pourront être diffusées sur la chaîne olympique.
Les trois années que dure la reconnaissance représente une période pendant laquelle le Comité exécutif du CIO pourra recommander une reconnaissance complète. Soit une seconde étape capitale afin de rejoindre le programme olympique.
Pour ceux qui l’ignorent, le sambo, autodéfense sans arme en dialecte russe, est une discipline largement influencée par les arts martiaux japonais, et notamment la «voie de la souplesse» ou judo, inventée par Jigoro Kano en 1882. Le sambo a véritablement vu le jour sous le régime stalinien et a été officiellement reconnu en URSS en 1938. Anatoly Arkadevich Kharlampiev instructeur de culture physique très porté sur les techniques d’autodéfense, en revendiqua la paternité. Cet art martial dont les prises dépassent les 5000, se divise en trois formes, le sambo sportif, le combat sambo et le sambo self-défense. Aussi se distingue-t-il par ses projections très spectaculaires, dites à l’arrachée, et ses clefs de jambes asphyxiantes. Rarement les combats en compétition n’atteignent leur limite temporelle (6mn), car généralement, l'un des deux combattants parvient à prendre le dessus sur son adversaire.