​Le point de passage de Guerguerate rouvert à la circulation

Intervention de la MINURSO et des élus de la région pour mettre fin au blocage


Ahmadou El-Katab
Lundi 17 Décembre 2018

Décidément le point de passage Guerguerate ne veut pas se laisser oublier. Après avoir été bloqué pendant plusieurs jours par des jeunes (originaires, pour la plupart de Dakhla), propriétaires de ce  qu’ils qualifient de barques  vivrières et qui demandent à être intégrés dans le secteur de la pêche à travers l’octroi d’autorisations leur permettant de travailler dans les zones de pêche. Voici que  le lieu dit Kandahar, passage obligé des camions qui se dirigent vers la Mauritanie, fait à nouveau l’objet de blocage par ces mêmes jeunes.
Leur mouvement a commencé, il y a un peu plus de trois mois sous l’égide de la Coordination des propriétaires de barques vivrières  qui s’inspire du modus operandi de son tristement célèbre alter ego de G’dim Izik.  Il a, comme celui-ci, débuté avec  une tente dressée en plein désert pour échapper à toute intervention, qu’elle provienne des autorités marocaines, mauritaniennes ou du Polisario. Les organisateurs ont ainsi choisi d’initier leur mouvement dans le no man’s land qui sépare les frontières marocaines et mauritaniennes et qui est sous l’autorité exclusive de l’ONU à travers la MINURSO dont des membres ont pris langue avec des représentants dudit mouvement et enregistré leurs doléances  en leur promettant de les transmettre à qui de droit.
En octobre dernier, ces jeunes hommes qui savent que leur problème ne peut être traité qu’à travers le dialogue, avaient manifesté leur colère et dénoncé l’incompétence et la passivité des élus et des autorités locales qui n’ont rien entrepris pour étudier leur cahier revendicatif. Le président de la  commune territoriale de Bir Guendouz, Hormatollah Dahi,  qui est  le point le plus proche de cette zone les a rencontrés et convaincus d’ouvrir le passage en attendant qu’une solution soit trouvée à leur problème. 
Les initiateurs de ce mouvement ont cédé à sa demande, convaincus qu’ils sont que les autorités ne permettront pas la répétition du cas Gdim Izik dans cette zone déjà sujette à de fortes perturbations. Mais ils restent résolus à poursuivre leur mouvement jusqu’à la satisfaction de leurs revendications. 
 


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