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​Le divorce Benzarti et le Raja, le mariage n’a même pas été consommé

Fathi Jamal opte pour un remue-ménage chez les Verts

Jeudi 11 Juin 2015

​Le divorce Benzarti et le Raja, le mariage n’a même pas été consommé
Décidément, le flou ne peut déboucher que sur le négatif. Voilà en bref l’affaire du comeback au Raja du coach tunisien Fouzi Benzarti, qui en fin de compte, ne quittera pas les cieux de son pays, puisqu’il a préféré l’Espérance de Tunis en  Raja de Casablanca.
Pourtant, Fouzi Benzarti avait déjà signé un contrat avec les Verts daté du 8 mai 2015 rapporte, cette fois-ci, le site officiel du club rajacasablanca.com. Dans ce communiqué, le bureau dirigeant du Raja tient, après quoi, à faire la part des choses, précisant que Fouzi Benzarti avait bel et bien signé un contrat avec le club et demandé que rien ne devait être divulgué avant le match entre le Raja et l’Etoile du Sahel.
Le technicien tunisien avait argué sa demande par le fait, qu’au moment de la signature du contrat, il était encore coach de l’Etoile du Sahel, club avec lequel il avait franchi le cap des huitièmes de finale bis de la Coupe de la CAF aux dépens du Raja. 
Le communiqué officiel du Raja ajoute que Fouzi Benzarti a promis de verser le montant exigé en cas de résiliation de contrat, ce qui devrait clore ce dossier pour de bon. Et, bien entendu, barrer la route au Raja dans son éventuelle requête auprès de la FIFA et de la Fédération tunisienne en vue d’obtenir réparation.
La page Benzarti est tournée pour laisser la place aux spéculations à propos du prochain entraîneur du Raja. Sauf que pour le moment il y a un maître à bord, Fathi Jamal, qui connaît mieux que quiconque les rouages de la mécanique des Verts et qui a déjà présenté un rapport technique au président du club, Mohamed Boudrika. Dans ce rapport, Fathi Jamal, qui avait assuré l’intérim en remplacement du technicien portugais José Romao, a établi les priorités pour le club au titre de la prochaine saison sportive. Primo, le club doit se séparer de pas moins d’une dizaine de joueurs qui n’ont pas apporté un plus à l’équipe. A ce sujet, certains supporteurs rajaouis n’ont pas tardé à s’opposer au départ de certains éléments dont le plus défendu reste l’Ivoirien Guehi Koko.
Secondo, le club doit intégrer six jeunes joueurs qui avaient porté les couleurs cette saison du Youssoufia de Berchid ou avoir évolué dans l’équipe espoir des Verts.
Tertio, le renforcement de l’effectif s’impose et Fathi Jamal estime que le club est tenu de recruter de nouveaux joueurs, occupant les postes de gardien de but, d’arrière central, de milieu défensif et d’ailiers gauche et droit.
A ce propos, il y a lieu de rappeler que le Raja avait déjà recruté l’ex-international tunisien Khalid El Korbi qui avait signé un contrat de deux saisons. Hormis El Korbi, le comité des Verts vient d’officialiser les transferts de Youssef El Keddioui, en provenance du club émirati d’Al Dafra, et d’Anas Zniti, ex-keeper de l’AS FAR et du MAS. Les deux joueurs ont signé chacun des contrats de 3 ans, sachant qu’El Keddioui est arrivé au Raja comme joueur libre.  
Il convient de signaler que la reprise des entraînements pour le Raja est prévue fin juin au Complexe Oasis à Casablanca. Le programme de préparation élaboré par le staff technique et approuvé par le comité dirigeant sera dévoilé ultérieurement.
A noter que le Raja a été l’auteur d’une saison ponctuée davantage de revers que de performances. Le club a été éliminé d’entrée en Coupe du Trône avant de manquer plusieurs de ses sorties en championnat se contentant d’une modeste huitième place avec un total de 38 points, soit un parcours marqué par 9 victoires, 11 issues de parité et 10 défaites. Alors que pour ce qui est de la compétition continentale, épreuve où le Raja brillera par son absence la saison prochaine à moins de remporter la Coupe du Trône, édition 2014-2015, les Verts ont été éliminés au tour des huitièmes de finale de la Ligue des champions par les tenants du titre, les Algériens de l’Entente de Sétif. Versés en Coupe de la CAF, les coéquipiers du capitaine Mohamed Oulhaj ont connu le même sort après avoir cédé le pas, comme précité, devant l’Etoile du Sahel. 

Mohamed Bouarab

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