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Pourtant, les spécialistes sont unanimes à considérer que la nouvelle décision de Rachid Belmokhtar n’est qu’une note de plus qui s’ajoute à d’autres documents similaires demeurés inappliqués depuis des décennies. En effet, le MEN n’est pas à son premier coup d’essai en la matière mais rien ne semble éradiquer ce phénomène qui a pris, au fil des années, des proportions démesurées et qui entache le sombre tableau de l’Education nationale.
Pour ces spécialistes, le ministre a l’obligation d’éclairer l’opinion publique sur le bilan des mesures prises préalablement par son département pour éradiquer les cours particuliers payants. En fait, beaucoup d’entre eux s’interrogent sur le sort qu’il a réservé à la batterie de mesures qu’il avait annoncées dans une lettre datée du 26 septembre dernier et adressée au Groupe UMT à la Chambre des conseillers en réponse à une question écrite. Dans ce même sens, ils se posent des questions sur ce qui est advenu du projet de création au niveau de chaque Académie régionale d’une commission d’éthique chargée de recueillir et d’examiner les plaintes des parents et du projet d’institutionnalisation des cours de soutien scolaire gratuit aux élèves du primaire et du secondaire ainsi que de l’organisation de sessions de formation destinées à soutenir et à mettre à niveau les élèves des dernières années de chaque niveau scolaire.
Ces même experts s’interrogent sur le devenir de la généralisation des centres d’écoute et de médiation destinés à offrir un cadre institutionnel à l’accueil et au soutien des élèves en difficulté d’apprentissage ainsi que de la réglementation afférente aux heures supplémentaires effectuées par les enseignants de l’enseignement public dans les établissements privés et de l’abrogation de la Note n°109.
Last but not least : qu’en est-il des opérations de contrôle menées par le MEN au sein des établissements scolaires privés et de celles concernant le renforcement du contrôle pédagogique notamment au niveau de la vérification des mécanismes du contrôle continu, de leur correction et notation ? En effet, jusqu’qu’à présent, aucune donnée n’a été communiquée à propos desdites opérations et encore moins sur les mesures disciplinaires prises à l’encontre des enseignants contrevenants.
En attendant l’opérationnalisation de toutes ces mesures et que le ministre de l’Education nationale prenne son courage à deux mains, les élèves et leurs parents seront toujours soumis à un véritable chantage de la part de leurs enseignants qui les obligent à prendre des cours, moyennant une rétribution conséquente et hors de portée des bourses moyennes. Une pratique qui ne relève plus de la pédagogie, mais du lucre le plus abject et qui échappe à toute imposition fiscale puisqu’elle s’effectue au noir et en toute illégalité.