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Signe décevant pour Brahim Ghali et les siens qui n’en finissent pas de subir les revers que leur inflige la communauté internationale qui prend conscience, jour après jour, des conséquences fâcheuses de l’insistance de l’Algérie à vouloir prolonger les souffrances des habitants des camps de Tindouf et leurs familles dans les provinces du Sud marocain en tentant, en vain, de créer une soi-disant république en plein territoire marocain.
Le rêve que l’Algérie n’a cessé de caresser depuis plus de 40 ans s’est effiloché au fur et à mesure du renforcement de la prise de conscience des décideurs internationaux de la nécessité de mettre fin à ce conflit artificiel par un règlement politique négocié sur la base du plan d’autonomie marocain.
Outre les nombreux pays qui ont déjà retiré leur reconnaissance de la pseudo-RASD, la récente abstention de l’Union africaine de traiter ce dossier, l’inclusion de nos provinces sahariennes dans les accords agricole et de pêche entre le Maroc et l’Union européenne et dans l’aide accordée par les Etats-Unis au Royaume dans la loi budgétaire 2019, sont autant d’indices qui confirment l’approche d’un tel règlement de la question.
Dernier signe en date de la crédibilité de la proposition marocaine d’autonomie est l’inattendu plaidoyer du président fondateur du Conseil péruvien d’amitié avec la pseudo-RASD (COPESA), Ricardo Sanchez Serra, qui a appelé la direction du Polisario à adhérer à cette proposition.
Dans un article publié sur le site péruvien “Peruinforma”, sous le titre “Sáhara Occidental: Y por qué no una autonomía?” (Sahara occidental: et pourquoi pas une autonomie?), il a, en effet, indiqué que “parmi les partisans internationaux du Polisario, nous sommes nombreux à penser que ce dernier devrait saisir l’occasion historique que lui offre le processus politique de l’ONU et accepter l’autonomie, dotée de garanties internationales”.
“Depuis qu’elle a conclu en 2004 à l’inapplicabilité du référendum pour des raisons techniques et politiques, a-t-il rappelé, l’ONU a appelé à une solution politique négociée au conflit” et le Conseil de sécurité avait plaidé, dans une dernière résolution, en faveur d’”une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable”, tout en qualifiant le plan d’autonomie marocain de “sérieux, crédible et réaliste”.
Entre-temps, a-t-il ajouté, «le Front Polisario est resté figé dans sa position qui cherche l’indépendance, considérée par plusieurs pays influents comme une option anachronique».
Ricardo Sanchez Serra pense que le moment est venu pour le Polisario «d’amorcer un virage important» et d’avoir «l’audace et le courage de prendre les décisions déterminantes pour l’avenir et le bien-être de la population sahraouie ». Lui, qui s’est rendu à maintes reprises aux camps de Tindouf, ajoute : "Aujourd’hui, il est nécessaire de reconnaître que le Maroc a modifié sa position sur le conflit, passant d’une intégration totale à une large autonomie politique avec des garanties internationales".
L’avis de cet activiste péruvien réputé est partagé par de nombreux experts, diplomates et think tank occidentaux qui s’accordent à dire que le Polisario se trouve dans une impasse et qu’il est plus que jamais isolé sur la scène internationale.