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A cette occasion, M. Lachguar a présenté un exposé détaillé devant la délégation socialiste catalane, composée notamment de José Maria Sala, secrétaire de citoyenneté et de diversité au PSC, Yolanda Pineda, membre du bureau politique du parti, et Juan Ruiz Carbonell, député socialiste, sur les derniers développements de la question du Sahara suite aux différentes initiatives présentées par le Maroc pour trouver une solution pacifique, durable et juste dans le cadre de la souveraineté nationale.
Dans ce sens, le leader de l'USFP, qui était accompagné du coordonnateur général de l'USFP en Espagne, Mohamed Idrissi, et du membre du Bureau politique du parti, Fatiha Saddas, a mis l'accent sur l'initiative marocaine d'autonomie élargie qui a été saluée comme «sérieuse et crédible» par la communauté internationale, déplorant que l'autre partie soit restée figée dans sa position en ne présentant aucune initiative pour résoudre ce conflit.
Ce fait démontre, ajoute M. Lachguar, qu'il existe des parties qui ne sont pas intéressées par la solution de la question du Sahara et veulent maintenir le statu quo actuel dans une tentative d'affaiblir le Maroc et de menacer sa stabilité.
De leur côté, les membres du PSC présents lors de cette rencontre ont fait état d'une évolution de la position de leur parti concernant la question du Sahara, notamment au niveau de la direction de cette formation politique.
Ainsi, le député PSC au Parlement espagnol Juan Ruiz Carbonell a fait noter que la direction du parti aborde désormais «avec prudence» la majorité des activités organisées par le Polisario en Espagne, précisant que la direction du parti se penche sur l'examen du soutien à la proposition marocaine d'autonomie suite aux développements positifs que connaît le Maroc à tous les niveaux, notamment les avancées en matière de démocratie et de droits de l'Homme et l'adoption de réformes constitutionnelles avancées.
Les mouvements séparatistes en Catalogne ont conduit le PSC à repenser sa position à l'égard des mouvements séparatistes en général, a-t-il expliqué.
Pour sa part, Francesc Vallès, membre dirigeant du PSC, a souligné que le Maroc est de plus en plus présent au sein du Parti socialiste espagnol, mettant l'accent sur la nécessité de promouvoir davantage la communication entre les socialistes marocains établis en Espagne et leurs homologues du Parti socialiste espagnol pour mieux expliquer la question du Sahara aux Espagnols.
Il a, à cet égard, relevé l'existence «d'une grande incompréhension de la question du Sahara auprès des bases du Parti socialiste».
De son côté, Yolanda Pineda, membre du bureau politique du Parti socialiste catalan, a souligné que les réformes constitutionnelles adoptées au Maroc et les développements sur la scène politique dans le pays voisin ont mené le Parti socialiste espagnol à revoir son soutien au Polisario.