C’était mercredi soir au Complexe Mohammed V. Le Raja accueillait la Renaissance Club Athletic Zemamra pour un match retard comptant pour la 17e journée. Après 25 minutes de jeu bancal, l’arbitre débloqua la situation en accordant au Raja un penalty généreux, trop généreux, limite une offrande, suite à une faute peu évidente sur Ahaddad. Sur l’action, le défenseur du RCAZ tend le bras en se retournant pour déterminer la position du nouveau faux avant-centre des Verts mais le touche involontairement au visage. Alors que le ballon était inaccessible pour Ahaddad, l’arbitre, Abdelaziz Lamssalek, n’a pas hésité une seule seconde pour siffler la faute et donc le penalty dont s’est chargé sans trembler Moutouali. Après ? Après, le plus dur était fait pour le Raja.
Obligé de se découvrir, le bloc défensif des hommes de l’ex-international marocain Saïd Chiba s’est délité. Le Raja trouvait de plus en plus d’espace. Et ce qui devait arriver arriva. A savoir un doublé du très mobile Ahaddad (42’, 69’) dont un bijou d’action collective sur le 2-1. Evidemment, on ne dit pas que le RCAZ allait l’emporter sans le fameux penalty, mais force est de constater qu’il l’a coupé dans son élan. La seconde décision litigieuse du jour fut constatée lors du déplacement de la RSB à El Jadida. A la 33’, Berkane s’est vu refuser un but pour un hors-jeu peu évident, après consultation de la VAR et un ralenti dont l’angle est clairement trompeur. Résultat final, 0 à 0.
On se doute bien que là encore, cette décision a forcément eu un impact sur l’issue de cette rencontre. En tout cas, ce n’est ni la première, ni la dernière fois que les arbitres de la Botola marquent les matchs de leurs empreintes par des décisions pour le moins litigieuses. Est-ce par manque de condition physique, de capacité d’interprétation ou encore de discernement ? C’est un peu tout à la fois malheureusement.