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Ce rapport lui a été remis en présence de plusieurs organisations de droits de l’Homme, à savoir l’Association marocaine des droits de l’Homme, l’Organisation marocaine des droits de l’Homme, le Forum marocain pour la vérité et la justice, le Ligue marocaine de droits de l’Homme, la Coordination des familles de disparus dont le sort reste inconnu et des victimes de disparitions forcées au Maroc et également le bâtonnier Abderrahmane Benamar qui fut l’avocat de Belkassem Ouzzane lors de son procès en 1973 devant le tribunal militaire.
Abdelkrim, fils du défunt, a affirmé que sa famille a le droit de recourir à une contre-expertise par un laboratoire étranger choisi par elle-même. «Nous avons reçu mercredi le rapport du CNDH. Le rapport est technique et il faut que des experts se penchent minutieusement sur son étude», a-t-il souligné. Et d’ajouter que «la famille compte également recourir à cette contre-expertise pour se rassurer et reprendre confiance. Ce dossier n’est pas clos, il vient d’être ouvert».
Pour sa part, Omar qui avait à peine quatre ans quand son père a disparu en 1973, a affirmé que la famille n’émettra pas d’opinion hâtive sur le rapport que lui a remis le CNDH, mais «nous avons le droit d’avoir un échantillon des restes de notre père pour procéder à une contre-expertise».
A rappeler que Belkassem Ouzzane, né à Figuig en 1924, a été arrêté le 17 avril 1973 aux confins de la frontière algéro-marocaine. Il a été transféré au centre de détention secret de l’aéroport d’Anfa à Casablanca, connu sous l’appellation de «Corbis» puis au centre de Derb Moulay Chérif dans la même ville. Détenu illégalement jusqu’au mois de janvier 73, il a été ensuite incarcéré à la prison centrale de Kénitra.
Déféré devant le tribunal permanent des Forces Armées de Kénitra, il a été relaxé le 30 août 1973, avant d’être kidnappé le même jour à l’intérieur de la prison et porté disparu depuis lors.